Belle boucle triangulaire dont la base est la traversée de la Combe des Begnines puis du Couchant. Un des sommets (du triangle, pas de la balade) est situé au Croue. 27,9 km de pur bonheur, sans une goutte de pluie.
Nous remarquons pour la première le nom donné à ce lieu que nous appelions jusqu’à ce jour, le parking du camping de Bassins. Or, ce parking a un nom, inscrit en gros sur le panneau au bas duquel est accolé le banc que nous utilisons avec délice depuis toujours pour nous chausser, et ce nom, c’est La Chanélaz.
Hum, arrivons-nous à rester au sec aujourd’hui ? Pas certain, car les crêtes semblent encore plus sombres qu’hier. Sombre comme mon âme, dirait quelqu’un que nous connaissons bien.
Nous montons d’un bon bas par le Bois au Ministre. Nous repérons un, puis deux tobrouks. C’est vrai que la ligne de toblerones n’est pas loin.
Le pré du Crot est envahi par la gentiane jaune. C’est dommage certes, car elle réduit le volume d’herbe à pâturer mais lorsqu’elle est en fleur, elle donne un joli relief au pâturage.
Le Crot. Je sens que Stefano a en tête une montée au Planet par le sentier de la mort qui tue.
Mon instinct ne s’est pas trompé.
Mais finalement la montée se fait relativement facilement. Au Planet, nous attendons vainement un rayon de soleil. Peine perdue. Pour finir, un ciel menaçant, c’est pas si moche que ça, non ?
Passage du mur qui termine le pâturage du Planet.
La Perroude de Vaud, de loin.
Nous continuons sur la route, tranquillement…
jusqu’à arriver à la Rionde Dessous et sa jolie citerne.
De là, direction la Combe de Begnines.
Première étape, le couvert de la Rionde Derrière, vu de haut car nous sommes déjà dans la montée, près du passage du mur si bien aménagé.
Nous arrivons à La Petite Chaux, au terme d’une belle petite grimpette qui ne prend même pas la peine de zigzaguer pour adoucir la pente.
Pour passer d’un pâturage à l’autre, nous avons le choix entre une barrière au milieu d’une mare de boue et un passage approximatif au niveau du mur. Nous choisissons ce dernier, même s’il nous faut lever la jambe très très haut.
Aux Begnines, des aquarelles sont accrochées sur les murs extérieurs. Chic. Nous n’avions pas eu l’occasion de contempler ces œuvres l’année passée. L’une d’entre elles est vraiment jolie : elle représente la combe que nous avons sous nos yeux, avec de gros nuages sombres alternant avec des trous de ciel bleu.
Les petites génisses, peinardes et un peu timides.
De loin, nous apercevons les volets ouverts du chalet privé Le Fossile. D’un commun accord, nous décidons d’aller dire bonjour à ce vieux couple afin de voir si le Covid ne les a pas trop malmenés.
Ils sont à l’intérieur et ne répondent pas à mes coups discrets sur la porte. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
Nous marchons sur la route et remarquons pour la première fois l’exubérance des cytises. Ils sont partout. C’est très beau, même si nous les trouvons un peu envahissants.
Les portes du chalet Le Couchant sont fermées. Comme c’est l’heure de la sieste nous n’osons pas interpeller le berger. Surtout en l’absence du panneau qui annonce la vente de fromage d’alpage.
Comme il fait faim, nous nous posons à deux pas, au bord du sentier. Quelques minutes plus tard, nous repartons vers la cabane des Electriciens.
Stefano me propose une montée au Mont Pelé, le vrai. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Ici aussi, les cytises sont bien présents.
Nous remarquons pour la première fois une croix, la croix du Mont Pelé, devrais-je dire.
Croix haute d’une cinquantaine de centimètres.
Nous descendons de notre perchoir par la Combe gelée, par un sentier qui a de la peine à se maintenir, envahi par les pétasites.
Après avoir traversé le bois de la Grande Enne, nous arrivons aux abords de celle-ci.
Le chalet sans nom, situé à proximité, était récemment occupé. Dans le barbecue, les braises finissent de se consumer.
La Grande Enne, vue de loin.
Nous partons vers l’est, afin de retrouver la route du Mondion.
La clôture, où nous avions prévu de rajouter une poignée, est ouverte. Ne voulant pas faire de zèle, la poignée reste au fond du sac.
Je laisse Stefano partir vers La Dunanche. Je m’assieds un moment en l’attendant, laissant se reposer mes pieds qui accusent un peu les 27 km et des poussières.
Elle est bien belle dans la lumière du soir.
Un peu moins de 30 minutes plus tard, nous sommes à la voiture, enchantés de notre belle balade.
Flore du jour
Itinéraire du billet
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Près du chalet Le Couchant.
Au Mont Pelé.