Nous sommes surpris par le nombre de voitures garées sur le parking de Bisti.
Nous laissons la foule (si tant est que 20 randonneurs éparpillés forment une foule) et partons résolument vers le nord.
Là encore, le BLM a fait un énorme travail de consolidation des abords de la wilderness : rochers enserrés dans du grillage, coulées d’eau consolidées, tout est là. Y compris des clôtures à 3 fils pour garder le bétail à l’extérieur. Il y a même une petite retenue d’eau qui, à la tombée du jour, doit grouiller d’animaux sauvages.
Bisti, son chapeau melon et ses dunes rouges.
Bisti, même sans le wow effect, c’est un endroit merveilleux aux paysages changeants.
D’abord des dunes colorées, où les contrastes sont marqués.
Des petits, des grands, mais toujours élégants, quelle que soit la nature et la forme de leur coiffe.
Des fois, il ne faut pas hésiter à prendre de risques (risques photographiques s’entend). Et pour cela Stefano est le plus fort. Moi je viens de l’argentique et je manque d’audace. Stefano lui, n’a peur de rien.
Que va donner cette photo ?
Tout simplement ça : un hoodoo un peu mal né et un bel alignement de pierres.
Et lorsque dunes multicolores et hoodoos audacieux s’entremêlent, nous avons des paysage très particuliers.
Là, nous sommes plutôt dans les jaunes. Nous avions imaginé que la coiffe de ces hoodos était constituée de troncs pétrifiés mais non, ce n’est « que » de la roche.
Par contre, ici, nous sommes bien en présence de bois. Et cette souche est énorme bien qu’elle ait été brisée en trois. Nous en profitons pour envoyer notre message SPOT du jour. Si vous cliquez sur le lien et zoomez, vous allez pouvoir distinguer cette souche.
Nous poussons encore un peu plus au nord. Nous avons entraperçu un hoodoo aux formes étranges.
Selon l’angle, il ressemble à un tricorne (ci-dessus) ou à une raie manta (ci-dessous).
Nous repartons vers l’est.
Nous sommes dans la partie où les troncs pétrifiés sont légion.
Celui-ci s’étant sur plusieurs mètres. Une partie est encore prisonnière du sable.
Nous avons commencé le retour vers la voiture.
Nous arrivons à un endroit appelés Egg shells ou encore Cracked eggs ou encore Eggs factory. Nous n’y avions jamais mis les pieds auparavant.
La forme des rochers y est complètement improbable.
Sur le chemin du retour, et malgré les clôtures amoureusement posées par le BLM, une vache nous regarde passer. Malgré le peu qu’il y a à manger, elle ne fait pas pitié.
Lorsque nous arrivons à la voiture, un gars est assis sur un chaise, un coca à la main, une cigarette de l’autre et plein de matos photo autour de lui. Nous discutons un moment de politique nationale et internationale, des badlands des alentours, des voitures saccagées sur les parkings (si si, ça existe donc). Il nous donne une carte et l’adresse de son site www.cecilwhitt.com. Allez y jeter un coup d’œil, il y a vraiment de très très belles photos.