Dernier jour de vacances… Aujourd’hui, nous devons rejoindre Albuquerque pour y prendre l’avion demain matin. Surprise ! Au réveil le ciel est bleu bleu bleu. Entre Farmington et Albuquerque, il y a, entre autres wilderness areas, Bisti Badlands. Nous avons une nette attirance pour ce lieu magique.
Nous voici donc à 8h30 sur le parking, la voiture pleine de nos affaires car nous avons dû vider la chambre d’hôtel. Not bad !
Le sol est encore mouillé des pluies d’hier. Et bientôt, nos chaussures pèsent chacune quelques kilos de plus .
Mais, le plus important, est que nous avons remise nos mollets à l’air !
Nous partons vers le Sud, histoire de ne pas refaire le même chemin que lors de notre première visite.
Les dunes rouges de la partie Nord sont bien visibles.
Le sol semble absorber la lumière.
Nous explorons quelques petits canyons parallèles mais avons une destination précise : celle des rochers recouverts de crème pâtissière.
Un canyon plus profond semble mener là où nous voulons.
Les dunes, mouillées, sont très glissantes. Nous avançons très prudemment. Mais glissantes ou pas, nous arrivons là où nous voulions.
A cause de l’eau dont le sable est gorgé, la couleur de ce que j’appelle la crème pâtissière n’est pas blanche mais plutôt gris-jaunâtre.
Nous apprendrons à nos dépens à nous méfier de cette surface : il est impossible de marcher dessus sans glisser. Aussi traître que de la glace.
Ces beaux hoodoos resteront inaccessibles. Bouh !
Dommage, car du choix, il y en a !
Je propose un autoportrait dans cette zone. Stefano s’avance, glisse, se rattrape in-extremis avec une main. Main qui tenait son appareil photo, recouvert maintenant de boue blanchâtre-jaunâtre-grisâtre. Crap! D’autant que son pouce saigne, un grand bout de peau ayant été arraché.
Nous nous replions vers des terrains plus amicaux pour panser la blessure et nettoyer l’appareil photo qui ne semble pas vraiment affecté par ses nouveaux atours.
Nous devons nous dégager de cette zone.
Nous essayons de la contourner par le haut, mais des canyons infranchissables nous barrent le chemin.
Après plusieurs tentatives infructueuses, reste une évidence : revenir sur nos pas, retrouver le canyon qui nous a conduit ici et le reprendre en sens inverse.
Même si Stefano est fâché avec ce sable blanc, il ne résiste pas à ce petit hoodoo.
Nous retrouvons notre canyon…
et sommes bientôt tirés d’affaire.
Téton solitaire…
Le sable a séché, nous rendant un peu plus téméraires.
Stefano part lorgner ce qui pourrait bien se cacher derrière ce monticule.
Un lapin ? Meuh non voyons !
Plutôt une ribambelle de p’tits hoodos.
Un canyon parallèle nous ramène à notre point de départ.
MC prise en plein effort !
Je retrouve mon petit canard solitaire découvert en 2012. Hélas, le ciel c’est voilé et du coup, il se détache moins bien du ciel.
Version 2014
Version 2012
What’s next?
Nous obliquons vers le Nord.
Champignon… Il ne lui manque que quelques points blancs sur fond rouge.
En parlant de rouge, les dunes rouges réapparaissent.
Village hoodoos.
Nous suivons le bord Est de la wilderness area en remontant tout doucement vers le Nord.
Je crois bien que nous n’étions jamais passés par là.
Emptiness…
Dans le ciel flottent des balles de coton.
Nous nous rappelons très bien de ces deux pseudo-arches. Nous nous rappelons surtout qu’elles sont impossibles à prendre en photo. Matin, midi ou soir, c’est la même galère !
Intéressant ici la manière dont les dunes sont taillées. Elles ressemblent à des fortifications.
Étonnant aussi, ce nuage composé de 3 bandes parallèles : il n’est pas forcément de très bonne augure pour la météo des jours à venir mais comment dire… on s’en fiche, les vacances sont finies !
Parce que la vie est belle, nous nous posons quelques minutes et profitons d’envoyer le message SPOT du jour.
Stefano regarde maintenant fréquemment sa montre. 15h00. Nous avons 4 heures de route pour arriver à Albuquerque. Je comprends que la fin des vacances est vraiment toute toute proche.
Twin Peaks et sa partie Scenic views.
Nous nous retournons une dernière fois… Bisti Badlands, we love you!
La voiture est là, ses vitres intactes. Ceux qui n’ont pas des smash and grab dans leur résidence, à quelques mètres des maisons, ne peuvent pas comprendre. Pour nous, c’est toujours un soulagement.
Nous trouvons ce petit dessin dans le log book. Marrant !
Nous arrivons à Albuquerque vers 19h et filons direct à l’Ouback fêter une seconde fois la fin des vacances. On nous annonce 30 à 40 minutes d’attente. Damn it! Nous on a faim ! Heureusement, à l’Outback, si vous êtes prêts à manger au bar, les places libres sont pour les premiers arrivés. 10 minutes plus tard, nous sommes devant … un steak et une Blue Moon.
Autoportraits du jour
Parce qu’il n’y en a jamais de trop…