Partis d’Altanca, un petit village accroché à la montagne, nous montons au Lago Ritòm. De là, nous poursuivons vers le Lago di Cadagno, que nous contournons, avant de nous diriger vers le Lago Tom, le troisième larron de la balade. Le ciel est menaçant, lâchant parfois quelques gouttes de pluie. Nous parvenons néanmoins à notre but : trois petits tours (de lac) et puis s’en vont ! Comme la chanson !
Nous partons en direction de Lugano, par la cantonale. Très vite, plus vite qu’il me faut de temps pour écrire cette phrase, nous la délaissons pour nous diriger vers Madrano, un petit village séparé de Airolo par le torrent Canaria. Les virages sont serrés, si serrés que devant nous un minibus est obligé de faire une marche arrière pour le négocier. L’étroitesse de la route nous fait espérer ne croiser personne. Passé Madrano, la route longe la montagne, en une longue traversée.
Ici, plus de ligne blanche au centre pour délimiter les deux voies. Une seule voiture passe et si une deuxième arrive en face, il faut négocier jusqu’à la prochaine place d’évitement. La route a été prise à la montagne. Un mur la maintient horizontale et lorsque vraiment le vide est évident, une barrière, souvent rouillée et cabossée, marque la frontière entre l’existant et le néant. Je vois les mains de Stefano sur le volant blanchir doucement. Le silence s’installe dans la voiture. Nous roulons en première. Lorsque nous arrivons au niveau de la conduite forcée qui descend du lac Ritòm, j’aperçois, juste à côté, une cabine rouge qui descend. C’est le funiculaire, me dit Stefano. Le plus raide d’Europe. Je rétorque : mais ce n’est pas un funiculaire, c’est un ascenseur ! Même sa forme ne ressemble à rien, oscillant entre un sabot et une boîte de sardine. La pente fleurte avec les 87.8%. On n’est effectivement pas loin de la verticale. Et pour vous en convaincre, il suffit de cliquer sur le lien suivant : Regione Ritòm-Piora.
Ouf, une vingtaine de mètres plus loin, nous arrivons à l’église de Altanca où nous pouvons garer la voiture. Stefano sort de la voiture et fait quelques pas. Je vois qu’il prend de grandes inspirations et qu’il relâche ses mains, ses doigts, en jouant sur un piano imaginaire.
Chaussés, nous traversons le village à la recherche du sentier qui monte au lac.
L’accès au lac Ritòm est aussi possible par la route, route qui est étroitement surveillée par deux policiers. D’ailleurs, lorsque nous arrivons à leur hauteur, ils ont arrêté une camionnette d’une entreprise de rénovation de maisons immatriculée à Zurich. Son conducteur palabre. Nous rigolons intérieurement. Les plaques ZH ne doivent pas faciliter la discussion…
Juste après, le sentier commence, d’abord dans le pré avant de très vite s’enfoncer dans la forêt.
De sentier il n’a que le nom. En réalité c’est plutôt une piste étroite, pavée de pierres de dimensions différentes. Utilisée très certainement par le passé pour monter le bétail sur les pâturages.
Avant que la pente ne se durcisse, une petite chapelle, pour encourager le paysan et ses vaches. Aujourd’hui plutôt destinée aux randonneurs. Car les vaches, elles, elles montent en camion, si on en croit les deux ou trois petits utilitaires que nous avons vu en hauteur, rasant la barrière. Mêlé au bruit du moteur toussotant, le son des cloches de vaches, à l’intérieur.
Le sentier longe une petite rivière, plutôt torrent d’ailleurs : la Foss. C’est elle qui s’échappe du lago Ritòm. Nous entendons parfois son rugissement furieux, lorsque la pente est trop inclinée et que l’eau ne coule plus mais tombe en cascade. De la terre fraichement retournée, des caniveaux de pierre récemment refaits laissent à penser que le sentier est régulièrement entretenu et sert peut-être encore à quelques paysans, réfractaires au progrès.
Il fait une chaleur étouffante. Je sens les gouttes de sueur couler le long du torse. Pas un brin d’air ne vient jouer au climatiseur. Après une petite demi-heure de montée, la forêt s’ouvre sur un pâturage.
Le sentier se faufile entre quelques étables dont certaines ont été rénovées ou en passe de l’être.
De jolis murs de pierre sèche ont été construits pour le consolider.
Un peu isolée, une maison qui porte un bien joli nom : la maison de la paix.
Le sentier devient plus timide et s’efface dans l’herbe haute.
Nous l’apercevons un peu plus loin, à nouveau construit, se dirigeant vers la gorge où coule La Foss. Stefano me montre du doigt un passage particulièrement exposé et me dit en riant : je suis sûr qu’on va passer par là !
Près d’une petite chapelle, une baraque de chantier. Nous profitons de la pause Clif pour photographier quelques fleurs. D’abord des lis safranés, d’un bel orange, qu’on pourrait croire sortis tout droit d’un jardin botanique. Puis des paradisies, celles-là même que l’on trouve à La Dôle et seulement là dans le Jura.
Le sentier bien large est effectivement exposé mais n’a pas l’effet escompté, à savoir ralentir Stefano. A mon grand regret d’ailleurs. C’est que la montée a commencé alors que nous avions à peine quitté la voiture. Mes mollets protestent avec véhémence en me gratifiant d’élancements, aussi brefs que douloureux. Ils sont d’autant plus mécontents et frustrés que je les ignore superbement. Je sais que demain, en descendant la volée de marche au sortir de la maison, ils se rappelleront à mon bon souvenir. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Cent mètres plus haut, sur la route, le ballet des camionnettes continue. Souvent, c’est le bruit des sonnailles qui nous fait lever la tête.
Au terme d’un ultime raidillon, nous rejoignons la route. Nous nous demandons comment les petits camions et leur remorque arrivent à se faufiler dans ce tunnel sans dégât.
Avides de voir le lac, nous nous dirigeons vers la longue digue du barrage qui barre le paysage.
Et là, grosse déception : le lac est quasiment vide. Les berges s’avancent, grisâtres, sablonneuses ou rocailleuses, sur une cinquantaine de mètres. Des bruits de chantier remontent du fond.
Stefano a tôt fait de me rassurer : ne t’inquiète pas, après le lago Ritòm, il y en a deux autres : le lago Cadagno puis le lago Tom.
Nous marchons sur la digue jusqu’à l’auberge et le départ d’un sentier didactique longeant le lac.
Il présente, à intervalle régulier, des spécificités géologiques ou botaniques. Construit en 2009, il suit la rive du lac, enfin, celle que nous imaginons lorsque le bassin est rempli.
Un premier panneau apaise nos craintes. Non, le lac n’est pas vide par manque d’eau dû à la quasi-absence de neige cet hiver. Il a été volontairement vidé afin de permettre la construction d’une nouvelle centrale électrique qui rentrera en fonction en 2023/2024. Destinée à remplacer celle construite par les CFF (Chemin de Fer Fédéraux) – l’équivalent de la SNCF – en 1920 pour soutenir l’électrification de la ligne du Saint Gothard, elle permettra de tripler la production tout en réduisant la consommation d’eau.
Le sentier est joliment tracé, sur un mélange de rocaille et de racines de mélèzes. Nous sommes dans une forêt composée de mélèzes, justement, et de pins des Alpes (pinus cembro). Ce mélange d’essence est propre au versant sud du lago Ritòm et se retrouve également dans la zone du Lucomagno. Il est rare de trouver des pignons dans les pignes des pins des Alpes tombées au sol. Ils constituent en effet la principale nourriture d’une espèce d’oiseau, les Cassenoix mouchetés (Nucifraga caryocatactes) qui en stockent jusqu’à 12’000 par individu pour un hiver. Heureusement, une partie n’est jamais retrouvée – on ne parle pas de cervelle d’oiseau pour rien – et contribue au renouvellement de l’espèce.
Un peu plus loin, un panneau explique la différence entre les plants de gentiane jaune et de vérâtre. La présence de gentiane jaune est extrêmement sporadique, contrairement à la vérâtre, très présente. Plus intéressant – car nous connaissons bien ces deux plantes et les caractéristiques permettant de les identifier – le panneau illustre un lichen d’un beau vert pomme. Contenant de l’acide vulpinique, un composé toxique pour certains mammifères, les locaux faisaient macérer de la viande avec ce lichen, viande qui était destinée à empoisonner les renards et les loups. Dans un tout autre registre et époque, en Californie, une tribu d’amérindiens trempait des épines de porcs-épics dans des extraits de ce lichen pour les ramollir et pouvoir ainsi tresser des paniers.
Arrivé au bout du lac, la végétation se modifie. Le sentier est maintenant bordé de hautes herbes et de petits arbres à feuilles caduques. Un autre panneau décrit l’occupation de l’alpage Alpe Piora. Le 25 mai 1227, l’acte de division attribue l’Alpe Piora aux bourgeois de la rive sud du fleuve Tessin. Cet acte est encore en vigueur aujourd’hui. L’occupation des prés prévoit 260 vaches laitières, 108 génisses et 180 veaux. En plus des bovins, une centaine de chèvres et autant de yacks peuvent paître dans les prairies du Val Cadlimo. En 2019, près de 3180 meules de fromage ont été produites, soit un total de 22’198 kilos en comptant également les produits secondaires, tels que le beurre et le séré.
Le côté est du lac est celui où le lac est alimenté. Un ou plusieurs torrents, ruisseaux ou rus s’étalent lascivement sur une surface sablonneuse et plane, mise à nue par le niveau bas du lac.
Un panneau parle cette fois d’une écrivaine et poétesse – Alina Borioli – née en 1887 à Ambri, un petit village en bas de la vallée, plus connu pour son équipe de hockey que pour sa femme de lettres. Elle étudia la pédagogie à Genève, à l’institut Rousseau. Sa cécité progressive la força de renoncer à enseigner et elle rentra au pays. Elle décrivit entre autres la vie et le labeur des femmes tessinoises. Un de ses poèmes décrit une tragédie : la noyade d’une famille traversant le lac en hiver alors que la glace n’était pas assez épaisse. Le panneau présente un extrait du poème, en dialecte, avec sa traduction italienne. Si certains mots se ressemblent, d’autres sont totalement différents.
Sur le bord du chemin, un pied de lis martagon se dresse. Les fleurs sont encore en bouton. Quelques mètres plus loin, d’autres pieds, avec, cette fois, des fleurs épanouies. Quelle richesse florale, aujourd’hui !
Nous contournons maintenant la pointe est du lac. Le sentier disparait un instant dans un tunnel d’une vingtaine de mètres de longueur.
Puis, le marquage rouge et blanc nous invite à nous élever d’un niveau, par une petite sente bien raide, si raide d’ailleurs qu’elle a été aménagée avec des marches de bois qui ne sont sûrement pas destinées aux vaches.
Nous longeons un petit torrent – Murinascia Grande – qui dévale furieusement la pente.
Nous arrivons près d’un hameau, composé de maisons ou d’étables rénovées, toutes plus joliment les unes que les autres, exception faite de deux laiderons.
Nous suivons une route gravillonnée qui nous mène vers la fromagerie de l’Alpe Piora.
Un nième camion vient de déverser quelques vaches qui caracolent joyeusement dans le pré en s’approchant de deux tentes. Les propriétaires en sortent prestement. Lui arrache plus qu’il détache les piquets et s’échappe hâtivement, en trainant la tente. Elle, suit, portant deux sacs de course. Ils passent sous le fil délimitant le pâturage et elle revient subitement en arrière, se baissant à intervalle régulier pour ramasser les affaires qu’elle a semé dans sa précipitation. La scène est cocasse. D’autant plus que nous pensons bien que les bergers ont délibérément lâché les vaches à proximité. Ben oui, faut bien rigoler un peu. Les campeurs, ayant eu plus de peur que de mal, auront des histoires à raconter à leurs enfants et leurs petits-enfants. Enfin… si cette aventure ne termine point une romance à peine commencée.
Les alentours de la fromagerie sont envahis de rumex. Plus rien d’autre ne pousse. C’est désolant. Je dois supplier Stefano d’y acheter du fromage, lui ayant décidé de bouder l’endroit à cause du laisser-aller. Nous acquérons deux petits bouts de fromage, dont un vieux d’une année. A 54.50 CHF le kilo, nous espérons qu’il soit bon.
Chargés de 500 grammes de plus, nous quittons le sentier pour prendre de la hauteur. La pente est raide et la végétation dense. Comme nous sommes à l’aplomb d’une falaise, l’herbe est jonchée de pierres, à moitié cachées. En plus de ces pièges, il nous faut essayer d’écraser le moins de fleurs possible. Plus facile à dire qu’à faire, car ici, les fleurs sont abondantes. Parmi les pierres, certaines affichent des marques qui ressemble à des traces d’herbe fossilisée.
Lorsque nous avons pu cadrer le lago Cadagno dans toute sa largeur et longueur, et qu’il ne manque pas un petit bout, satisfaits, nous redescendons. Sur la photo ci-dessous se distingue la marque du sentier qui termine le tour du lago Cagano et également celle du sentier que nous emprunterons tout à l’heure pour aller découvrir le lago Tom.
La descente du perchoir nous prend d’ailleurs plus de temps que la montée, tant les pas sont difficiles à négocier. Sitôt revenus sur le sentier, nous trouvons deux rochers bien plats pour le pique-nique. Je coupe généreusement deux portions de fromage avec mon couteau suisse mais la dégustation nous laisse sur notre faim, un peu déçus par le manque de caractère du fromage, qu’il soit jeune ou vieux.
Juste avant de rejoindre un petit groupe de maisons – Cadagno di Dentro – nous croisons deux jeunes gens, immobiles, campés au milieu du sentier pour observer les falaises avec des longues vues fixées sur des trépieds. Ce sont deux étudiants en ornithologie. Ils nous expliquent observer des oiseaux migrateurs, qui font environ 5 fois le voyage entre le Mali – oui oui, vous avez bien lu – et la région de Piora.
Ces oiseaux sont relativement petits et leur signe distinctif est leur couleur blanche, à part un masque noir près des yeux et une bande de la même couleur sur les ailes. Ce sont les Culbianco (cul blanc), des passereaux insectivores dont le nom en français est beaucoup moins imagé : Traquet motteux. Heureusement, dira plus tard Stefano, que l’anglais, qui n’est pas une langue nationale, permet à tous les Suisses, ou presque, de communiquer. Les deux étudiants partagent avec nous quelques constats : la population de ces oiseaux est en baisse, et même s’ils ne sont pas encore inscrits sur la liste rouge, leur situation est alarmante. Leurs principaux prédateurs sont les humains, bien sûr, et en second lieu les marmottes qui n’hésitent pas à dévorer leurs œufs. Ah, les coquines. Viennent ensuite les rapaces.
Une des deux maisons de Cadagno di Dentro.
La seconde a des géraniums aux fenêtres.
Une averse nous surprend. Enfin, pas trop, car depuis longtemps le soleil n’est plus et les nuages ont envahi le ciel et caché les cimes. Nous nous réfugions sous l’avant toit d’une bâtisse, à l’entrée de Cadagno di Fuori.
L’Alpe di Piora, là où nous avons acheté le fromage, vu de notre abri.
Il nous reste un lac à visiter : le lago Tom. Stefano regarde le ciel. Un groupe de militaires allemands s’engage sans aucune hésitation sur le sentier. Nous faisons de même. Une petite pluie n’a jamais tué personne. Tant que le ciel ne gronde pas, nous ne craignons rien.
Mes jambes ont de la peine à comprendre qu’elles doivent à nouveau fournir un effort. Je traîne au peu. Heureusement que Stefano prend beaucoup de photos, ce qui me permet à chaque fois de combler mon retard.
L’ombre règne. A deux reprises, une courte averse vient nous rafraîchir. L’air est palpable tellement il est pesant. Nous contournons le lac par le nord, cherchant un joli point de vue.
Les marmottes s’affolent et leurs sifflements raisonnent, réveillant des congénères qui se mettent également à siffler.
Le voici en entier.
Près du chalet de l’Alpe Tom, le lac se termine par une jolie petite plage de sable. Dommage que le temps ne se prête pas à la baignade.
Nous descendons vers le lago Ritòm par une piste carrossable. En ligne droite, les deux ornières ont été revêtues de bloc de béton canelés tandis que les virages le sont entièrement. Nous arrivons ainsi sur la piste que fait le tour du lago Ritòm avec pour idée de compléter le tour commencé ce matin sur le sentier.
Mais comme le ciel est à nouveau très menaçant, nous faisons un détour par une étable, afin de pouvoir nous mettre rapidement à l’abri si le ciel venait à déverser des trombes d’eau. Une fontaine m’invite à y tremper les pieds. Comme rien ne tombe du ciel, nous nous remettons en route. La piste est recouverte d’une fine couche de sable et la marche est agréable.
Au moment où nous longeons le bord ouest du lac, un sentier monte et je remarque, à proximité, une pente recouverte de bleu. Je les reconnais à la couleur : des ancolies des Alpes, par dizaine.
Le soleil se joue de nous et nous faisons deux allers retours barrage-bout du lac pour tenter une photo avec une lumière décente. Les machines de chantier sont toujours au travail.
Ces errances nous permettent de rencontrer 4 jeunes polyglottes. Nous commençons en anglais, terminons en français. Ils vont dormir quelque part dans un refuge et font partie du programme Duke of Edinburgh (DofE) qui se divise en 3 axes : volontariat, musique et randonnée. Nous n’avons pas tout compris, si ce n’est qu’ils travaillent aujourd’hui l’axe randonnée avec à la clé une course d’orientation. Nous leur souhaitons plein de fun.
Il s’agit maintenant de revenir à la voiture. A notre disposition, deux options : la route ou le sentier emprunté ce matin. Nous choisissons la seconde option. Il y a moins de surprises et de découvertes qu’à l’aller mais nous savons que la balade est sympa.
Nous dépassons deux dames. L’une est chaussée de ballerines en cuir verni blanc, avec un petit nœud tacheté de noir devant. L’autre, de chaussure style Converse, basses, sans lacet. Elles ne sont qu’au début de la descente et avancent à petits pas mesurés. L’herbe et la roche ont été mouillées et rendues glissantes par la récente averse. Elles sont grandes, me souffle Stefano. J’acquiesce en espérant que 1/ elles en bavent un peu afin que ça leur serve de leçon 2/ elles ne se blessent pas, les ampoules et les ongles noircis n’étant pas considérés comme des blessures.
Le petit alpage, là où les lis safranés sont les plus nombreux.
Une des sections du sentier la plus « travaillée ».
Les deux gardiens de la route sont encore là. Ils ont endossé leur tenue de pluie. Stefano les salue en dialecte. Du coup, ils deviennent beaucoup plus bavards que ce matin. Ils nous apprennent ainsi que le sentier est régulièrement entretenu car deux paysans l’utilisent pour monter leur bétail à l’Alpe di Piora.
Ce matin, nous avions pensé revenir à Airolo en continuant vers Lugano jusqu’à l’autoroute, pour éviter le retour par la route de la mort qui tue. Je suis toute surprise de voir Stefano s’y engager d’une manière désinvolte. Nous avons même la chance de ne croiser personne, comme ce matin d’ailleurs, ce qui nous évite des manœuvres délicates.
Une fois de plus, nous avons une belle journée derrière nous. Le mauvais temps n’a pas réussi à la gâcher.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Flore du jour
Autoportraits du jour
Juste après le barrage du lago Ritòm, sur le petit sentier qui fait le tour du lac.
Prêts à rentrer, au lago di Tom.