Automne 2022

Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura et ailleurs.

1er janvier 202331 décembre 202227 décembre 202211 décembre 202210 décembre 2022 – 27 novembre 202226 novembre 2022 – 13 novembre 202212 novembre 2022 – 06 novembre 202230 octobre 202229 octobre 2022

1er janvier 2023

Et quoi de mieux pour fêter la nouvelle année qu’une petite Dôle, hein ? Rien. Exactement. D’autant que nous avons un peu traîné ce matin, prenant notre temps en ce premier jour 2023.

Nous partons vers St-Cergue et laissons la voiture près du camping.

Nous arrivons au Vuarne par un sentier que nous n’avons jamais encore emprunté. Si si, c’est possible, même après de nombreuses années à écumer les chemins du Jura.

Le vent malmène les arbres et nous renonçons à monter à la Pointe de Fin Chateau par le sentier secret qui trace tout droit dans la forêt. Ce serait dommage de se prendre une branche sur la tête, ou pire, un arbre entier.

Nous restons donc à découvert et montons au col du Vuarne par le sentier traditionnel. Nous croisons un groupe éparpillé de jeunes ayant vraisemblablement passé la soirée du 31 au chalet des Apprentis. Ent plus de leur volumineux sac à dos, ils portent également des sacs poubelles bien remplis.

Vue du col de Porte depuis le col du Vuarne.

Dire que certains hivers seule la dernière flèche émerge de la neige !

Nous redescendons dans le creux pour ajouter un peu de dénivelé et attraper le sentier qui monte au col de Porte en longeant la falaise.

Parce que les bourrasques sont si violentes que parfois elles nous déséquilibrent, nous évitons le sentier exposé. Ce qui nous donne l’occasion de passer près de la croix.

Nous ne restons qu’un tout petit moment au sommet. Les mats métalliques « chantent » sous le vent et les volets claquent violemment contre les arrêts qui n’ont pas été suffisamment ajustés.

Le chalet de la Dôle. Entre le sommet et le chalet, nous avons trouvé un petit coin abrité et ensoleillé pour notre pique-nique. Nous en sommes néanmoins repartis avec doudoune, gants et bonnets.

Le retour par La Barillette nous semble la meilleure option.

Arrivés à la jonction des sentiers dont un descend sur la route du Vuarne et l’autre vers les Rochers de Pierre Lente, nous choisissons ce dernier. Nous passons par Guinfard avant de rejoindre la route goudronnée qui devrait nous ramener au camping. Mais comme elle est assez fréquentée par des automobiles, nous préférons une route forestière qui nous fait traverser la piste de ski dite du Corps de Garde. Inutile de préciser que les remontées mécaniques sont toutes à l’arrêt. Nous arrivons à la voiture un peu avant 17h.

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31 décembre 2022

Dernier jour de l’année. La météo annonce quelques nuages et du soleil. Nous n’aurons pour finir que quelques minutes de soleil seulement. Mais pas de pluie. Ne nous plaignons pas.

Nous laissons la voiture au parking du Creux des Abériaux. Une légère brise souffle qui se transformera en vent franc, agrémenté de violentes bourrasques.

Mais où est donc le soleil ? Pas ici, aux Orgères, c’est certain !

Arrivés aux Pralets, par la combe de la Valouse, nous empruntons notre petit sentier secret qui monte tout droit vers le Mont Sâla. Le sol est détrempé et glissant après deux jours de pluie intense et la plus grande prudence s’impose.

Accrochée à la croix du mont Sâla pour éviter que le vent ne m’emporte.

Le chalet des Electriciens et sa citerne où nous nous abriterons pour le casse-croûte.

Le réservoir, près du cimetière des Bourguignons. Etonnant, la surface est gelée.

Nous aurons droit à une belle éclaircie juste après la descente dans la combe Gelée.

Nous remontons vers l’église des Bioles pour redescendre tranquillement par la piste forestière qui mène aux Orgères. Stefano m’aide à conjuguer des verbes en italien.

Le ciel est sombre lorsque nous arrivons à la voiture.

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27 décembre 2022

Techniquement, c’est l’hiver. Mais toute la neige s’en est allée… Triste. Une semaine de pluie intensive, avec la limite pluie-neige flirtant avant les 2500 mètres… Mais nous n’avons aucun regret. D’abord parce que nous n’y pouvons rien et ensuite car nous avons bien profité, il y a 15 jours.

Donc, guillerets, nous partons avec nos chaussures de randonnée, en mode printemps-été-automne, mais néanmoins avec quelques couches chaudes, dont bonnets et gants.

Nous laissons la voiture au-dessus du lieu-dit La Florettaz, là où une barrière fermée barre la route. Nous suivons d’abord une piste forestière avant de rentrer dans le vif du sujet. Pas de secret : pour monter à La Dôle, il faut, tôt ou tard, monter.

Monter, d’abord pour arriver à la combe du Faoug.

De là, et contrairement à d’habitude, et peut-être pour la première fois, nous partons en direction de La Bauloz. Le sentier est vallonné et me permet de reprendre mon souffle.

Passé le pâturage de la Gerlaz, nous suivons une piste pour rejoindre LE sentier officiel, celui qui permet d’arriver au chalet de la Dôle. Nous y rencontrons Serge, un ancien collègue, que nous croisons régulièrement ici. Il en est à 78 montées à la Barillette pour l’année 2022. En partant de Genève, en VTT. Ses cuissots sont plus gros que ceux de Usain Bolt.

Le ciel s’est couvert et les nuages ont envahi le sommet. Des chamois pâturent sur les flancs rocailleux. Des silhouettes se dessinent au-dessus de nous, agglutinées près du point de vue. Comme il est tard, Stefano choisit le plus court chemin. La montée par Les Creux. Les chamois nous regardent placidement. Aujourd’hui, point de pets par la bouche.

Arrivés au sommet, nous réalisons que la foule est très certainement due à l’absence totale de neige au village Les Rousses. Les randonneurs se pressent, baskets aux pieds, dépités de ne pas bénéficier d’un joli point de vue. Le lac est en partie caché et je fais la joie d’un groupe en leur montrant le sommet du Mont-Blanc qui dépasse momentanément des nuages. Dénichée d’un fond d’un placard, une vieille veste Think Pink, vintage à souhait, nous fait sourire.

Collés contre un mur, à l’abri du vent, nous pique-niquons et regardant les gens. Un véritable cinéma. Repus, mais refroidis, nous nous remettons en route. Direction le col de Porte.

C’est en trottinant, pour nous réchauffer, que nous arrivons au chalet des Apprentis.

Il est 15h30. La nuit tombant vers 17h, l’option la plus rapide nous semble la descente par La Barillette.

Après le chalet éponyme, nous rejoignons la piste de VTT.

Nous resterons sur la route jusqu’au retour à la voiture. D’abord parce que le ciel est assombri et que nous n’y voyons goutte. Ensuite car la route, large et surtout libre de toute voiture – merci la barrière – nous permet de marcher de front, en papotant de choses et d’autres.

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A la Dôle.

En descendant, sur la route de La Barillette.

 

11 décembre 2022

Nous le savions depuis quelques jours. La journée d’aujourd’hui est placée sous le signe d’un petit soleil jaune tout rond. Et pour une fois, les prévisions météorologiques s’avèrent exactes.

Garés au parking de la Grande Rolat, nous traversons prudemment la route en direction du nord-est. -6° lorsque nous quittons la voiture. Même avec le soleil, nous enfilons deux couches, bonnets et gants.

Parce qu’hier nous avons constaté que la couche de neige est relativement mince, pas plus que 20 cm, nous avons opté, ce matin, pour nos raquettes Symbioz Elite, plus légères et maniables que leurs grandes sœurs, les 418-438 up & down grip. J’ai donc mis des chaussures légères, les Salomons 4D, pour bénéficier pleinement du déroulé du pied. Grâce au froid, j’ai peu de chance de rentrer avec les pieds mouillés, même si l’étanchéité de ces chaussures n’est pas leur point fort.

Le couvert de La Plateforme.

L’atmosphère du jour est donnée : un ciel bleu limpide.

Parce que le froid est perçant malgré le soleil, une petite montée s’impose. Destination ? Les Petites Chaumilles où les abords ont été piétinés par des dizaines de sabots de mammifères divers. Nous repérons des traces de sangliers, mais également des sabots de grandes tailles, cerfs ou biches. Peut-être qu’une rave party sauvage était organisée ?

La fête semble avoir duré une bonne partie de la nuit.

Une barre Clif en plus dans l’estomac et une couche de moins sur le dos, nous descendons en direction de la vallée de Joux.

Le petit chalet privé Daphnée.

Avec, en contrebas, celui du Grand Revers.

Nous continuons la descente vers la vallée de Joux. Il y a un grand passage à l’ombre, dans la forêt. La température chute et, instinctivement, nous accélérons le pas.

Nous rejoignons la route qui monte depuis Chez Villard, près de L’Orient et la remontons quelques centaines de mètres pour aller retrouver Le Chevreuil.

Ambiance carte postale.

Pour la première fois, rien ne traîne devant Le Croton: ni abreuvoir, ni cuve en plastique jaune.

Ce qui, évidemment, le rend encore plus joli.

Nous suivons le pâturage dans toute sa longueur avant de trouver une trace de moto neige qui suit approximativement le sentier. Dans la forêt, la couche de neige est encore plus fine et à plusieurs reprises les crampons métalliques de nos raquettes ripent sur un caillou.  Nous sommes contents de retrouver le soleil.

Le chalet Les Esserts nous tend les bras et nous invite pour notre casse-croûte de midi.

Juste avant d’arriver au chalet du Chef, un voile passe devant le soleil, tamisant la lumière et rajoutant des ombres en demi-teinte.

Le chalet du Chef.

Une petite bande d’herbe émerge de la neige, au pied du mur exposé au soleil. Peut-être que quelques lièvres viennent s’en nourrir ? Qui sait ?

La facade sud du chalet du Chef.

Nous sommes au point le plus au nord-est de notre parcours. Nous repartons en direction des crêtes.

Le couvert du Chef.

Les abords du chalet Le Grand Croset Dessous ressemblent à un champ de bataille. La neige est rouge de sang par endroit et quelques bouts d’entrailles gisent çà et là.  Je m’approche du buisson où j’ai l’habitude de me délecter de baies d’églantier mais leur aspect ne m’inspire pas. La seule que j’ose porter à ma bouche à un goût infect.

Nous marchons sur nos traces d’hier, que personne d’autre n’a foulé. Le soleil se rapproche de l’horizon. La lumière devient encore plus belle. Le passage dans la forêt, avant d’arriver aux Grandes Chaumilles, nous prive des quelques rayons qui restent. Au gré de creux et des bosses, nous sentons la température monter et descendre, au point, certaines fois, de sentir le froid piquer le visage et enserrer le front.

Lorsque Stefano me propose de monter à La Perrause, j’acquiesce avec véhémence. Enfin, une montée, qui, même si à l’ombre, devrait nous réchauffer un peu.

Durant les dernières centaines de mètres, nous essayons de deviner la température et l’estimons tous les deux à environs -6°. Le thermomètre de la voiture, lui, affichera -12° ! Autant dire que nous nous dépêchons de rentrer dans la TSH mobile, nous délectant à l’avance de la douce chaleur des sièges chauffants.

Nous prenons le chemin de la maison ravis de notre weekend.

Itinéraire du jour

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Aux Petites Chaumilles.

Le Croton.

Aux Esserts, à la pause de midi.

En approche de La Perrause

A La Perrause.

10 décembre 2022

Depuis mardi, je consulte frénétiquement le site de l’hôtel du Marchairuz, et plus spécifiquement la page de la webcam. Difficile d’estimer l’épaisseur de la couche de neige. Une seule solution, aller voir sur place. Et c’est donc pour cela que, même si le temps est maussade, nous partons en reconnaissance.

Le parking de la Fontaine Froide est désert. La piste de ski de fond n’a pas été préparée.

Le chalet du pré de Denens, dans la grisaille.

Nous restons sagement sur la route, où deux ornières bien larges témoignent du passage d’un véhicule utilitaire et nous facilitent la marche.

Les Grandes Chaumilles.

La lumière va et vient, au gré du brouillard. En arrivant au refuge du Bois carré, il fait presque clair.

Une belle montée plus tard, nous arrivons au chalet des Combes.

Nous y faisons un court arrêt, histoire de manger une barre Clif plus un paquet de Eimalzin.

Les piquets de marquage de la piste de ski de fond sont plantés. Mais la piste n’est pas tracée.

Le Grand Croset Dessus.

Comme le temps n’est pas très engageant et qu’il fait passablement froid, Stefano me propose de pousser jusqu’à L’Eglantier avant de rebrousser chemin.

Les baies d’églantiers du buisson accolé au mur sont mûres à point. Un vrai régal. Je me limite à 10 baies, histoire d’en laisser aux animaux du coin qui en ont surement plus besoin que moi.

Plutôt que de rebrousser chemin purement et simplement, nous descendons vers le Croset au Bouchet. Là aussi, un tracteur a laissé de belles traces bien larges.

Arrivée aux Quatre Puits.

La Chanterelle, aux volets jaunes lumineux. On dirait une maison de pain d’épices.

Mélange « harmonieux » de couleurs, dirait Luana… Au moins, je ne risque pas d’être confondue avec un sapin.

Nous rejoignons nos traces du matin aux Grandes Chaumilles. A 17h, nous sommes de retour au chalet du Pré de Denens. Le ciel s’obscurcit déjà.

A environ 300 mètres de la voiture, nous repérons, au loin, un van California, sur la route d’exploitation. Il semble en fâcheuse posture. Effectivement, en arrivant à proximité, son conducteur nous aborde et sans autre introduction nous dit : j’ai fait confiance à mon garagiste, Monsieur Stéphane N., du garage Amag à Lausanne qui m’a assuré par deux fois avoir équipé le véhicule de pneus neige. Il répètera le nom de Stéphane N. une bonne dizaine de fois ! Les oreilles de ce dernier ont dû siffler. De pneus neige, point. Le véhicule est sorti de la route et a glissé dans le pré. Son propriétaire porte des vêtements de camouflage et dans le van une caisse contient une arbalète et un étui long et fin qui pourrait bien contenir un fusil. Stefano lui prête son téléphone afin qu’il appelle le no d’assistance VW. Nous l’abandonnons quelques minutes plus tard, alors que la nuit est tombée. Les cerfs et les sangliers ont eu de la chance, nous lance-t-il en guise de au-revoir. Nous commentons sa mésaventure et son imprudence. Même équipés de pneus d’hiver, à chaque fois que nous roulons sur de la neige, la première chose que nous faisons est de prendre un peu de vitesse puis de freiner. Pour voir comment la voiture se comporte. Lui a roulé 300 mètres sans faire ce test de base. Espérons que la facture ne soit pas trop salée et que sa malchance lui serve de leçon.

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Aux Grandes Chaumilles.

 

27 novembre 2022

Nous dormons 11h d’un bon sommeil réparateur. Donc, forcément, la balade du jour sera courte. Pas si courte en fait, car nous rentrerons à la voiture à la nuit tombée.

Nous laissons la voiture au camping de Bassins et partons vers La Chaumette où les fils des clôtures sont encore électrifiés pour tenter de lutter contre les ravages du sanglier.

Une clie a été laissée ouverte par les travailleurs forestiers et les sangliers s’en sont donnés à cœur joie ! Le paysan ne va pas être content.

Arrivée au chalet Le Crot.

Puis au Planet, par cette montée que j’aime tant !

La neige est moins dure qu’hier – bon il faut dire que nous sommes plus bas qu’hier – et le terrain est glissant et gras à souhait.

C’est à la perroude de Vaud que nous pique-niquons, protégés par l’avant toit. La lumière est extrêmement bizarre.

L’autre perroude, celle de Marchissy.

Et nous voilà au crêt de la Neuve où un drapeau tout neuf flotte au vent.

Le chalet du Petit Pré de Rolle, où le toit est encore givré.

L’aire de pique-nique, non loin, où un feu finit de se consommer.

La Goncerue. Le ciel est aussi gris que le pan de mur.

On pourrait croire que nous sommes presque arrivés à la voiture car, souvent, La Goncerue est un des derniers chalets. Mais non ! Il nous faudra encore marcher quelques 4 km pour arriver à la voiture, à la nuit tombée. Encore quelques minutes et nous sortions les frontales.

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A la Perroude du Vaud.

Au crêt de la Neuve. Ca faisait longtemps !

26 novembre 2022

Encore une magnifique journée dans notre Jura bien-aimé.

Partis de la route du Télésiège, à St-Cergue, nous passons devant le chalet de la Barillette, avant d’attaquer la montée.

Arrivés au Vuarne, nous nous disons que nous pouvons tenter la montée en mode « direct » vers la pointe de Fin Château.

La montée est rude, rendue encore plus difficile par le terrain verglacé.

Mais tout est une question de temps, ai-je coutume de dire. Et de prudence !

Magnifique vue sur la chaîne des Alpes. La visibilité est excellente aujourd’hui !

La Dôle, notre objectif du jour !

Petit sapin joli en allant vers La Glutte.

Glutte que voici d’ailleurs…

Le petit vent frisquet nous fait nous réfugier au chalet du ski-club de Nyon pour le casse-croûte. Nous avons la chance d’arriver les premiers et nous installons sur les marches, qui seront plus d’une fois convoitées par d’autres…

La croix du col de Porte.

Malgré la couche de neige fine, sans sous-couche, nous voyons des traces de raquettes et des traces de ski. Il y a eu des impatients !

Presque arrivés !

Nous descendons en faisant le grand tour, évitant Les Creux qui nous semblent « casse gueule » avec cette fine couche de neige qui masque le relief.

Heureusement que nous avons les bâtons. Sans eux, nous aurions terminé sur les fesses à de multiples reprises.

Presque en bas

Le col du Vuarne où nous retrouvons la terre ferme.

De retour au Vuarne, nous descendrons par la route, tout tranquillement, en papotant de chose et d’autre, et plus particulièrement de notre future maison.

Itinéraire du jour

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A la Pointe de Fin Château.

Au col de Porte.

A La Dôle.

13 novembre 2022

Départ depuis Montricher. L’objectif du jour est d’aller découvrir une combe parallèle à celle dite de La Verrière dans laquelle trône une rangée de toblerone.

Mission accomplie.

Leur forme est un peu différente de celle de la rangée un peu en contrebas.

Rangée que nous ne verrons pas aujourd’hui mais que vous pouvez voir dans plusieurs de nos billets, comme La Combe de la Verrière.

Nous continuons en direction des Croisettes, en passant par le pré de l’Haut-Dessous. Ce petit détour d’environ 2.5 km se justifie par mon refus de monter directement par La Biole, dans les prés, sans vrai chemin.

Nous passons au-dessus du Sapelet Dessous.

Puis à proximité du couvert éponyme.

Et enfin le Sapelet Dessus. Ouf, que de sapelet, mot qui veut dire « petit sapin »…

De La Blondinette, qui faisait également partie d’un des objectifs du jour, s’échappe une délicieuse odeur de viande grillée. Ce qui nous rappelle que l’heure du déjeuner n’est pas loin, pour ne pas dire maintenant. Nous restons donc à distance 1/pour ne pas déranger les chanceux qui ont droit à un vrai repas  2/pour éviter d’être tentés de chipper un peu de viande.

Le Bucley.

Nous déjeunons au Mazel, abrités, contre le mur en plein soleil. Nous sommes en tee-shirt et des fleurs plantées dans des plates-bandes font encore bonne figure malgré l’automne avancé.

La reprise, le ventre plein, n’est pas évidente, deux plots de ciment ayant remplacé les jambes. Mais comme ces dernières n’ont pas d’autre choix que d’avancer, elles rentrent dans les rangs.

Le chalet de Yens.

Et, bien sûr, pour finir, la récompense du jour : le Mont Tendre.

Compte tenu de l’heure, il est 15 heures, nous redescendrons à Montricher par le pré Anselme. 1h30 de descente face à la pente. Y’a plus fun dans la vie, mais nous n’avons d’autre choix si nous ne voulons pas rentrer à la frontale.

Et un autre joli arbre, non loin.

Quel temps magnifique !

Nous retrouvons le brouillard au virage dit « le point de vue » et arrivons à la voiture 3 minutes avant l’horaire prévu, soit à 16h57.

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Au Mont Tendre.

12 novembre 2022

Départ de la balade au-dessus de Marchissy, près du Groupement forestier de la Serine où nous n’osons pas nous garer car nous y entendons des voix. Il faut savoir faire profil bas.

Nous commençons gentiment, en suivant la piste forestière qui va à La Pouilleuse.

La Pouilleuse - Marchissy - Vaud - Suisse

La météo est plutôt clémente.

Les Chenevières, au-dessus d’une mer de nuages.

La citerne couverte du Pré de Villars.

Les Echadex, où nous sommes passés il y a 2 semaines, à vélo.

Tout comme le crêt de La Neuve.

Le sentier qui part du petit pré de Rolle pour aller à La Glacière a été massacré – il n’y a pas d’autre mot – par les engins forestiers. Il faudra des années pour que les ornières boueuses laissées par les chaines montées sur les roues s’effacent. Un désastre.

L’ours, près de la Roche à l’eau Pendante.

La Bucheronne. Encore une !

Passage à La Reguéla.

Puis à La Goncerue.

La Grillette, dernier chalet avant le retour à la voiture.

Flore du jour
Centaurée Jacée - Centaurea Jacea
Centaurée Jacée – Centaurea Jacea
Itinéraire du jour

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Près des Chenevières.

Au crêt de la Neuve.

06 novembre 2022

Petite balade qui tourne finalement à la grande balade sous un ciel changeant et quelques rayons de soleil. Nous partons du parking du creux des Abériaux d’un bon pas, pour réchauffer nos vieux os.

Arrivée aux Frasses. Là, les choses sérieuses vont commencer.

Car le chalet Le Planet se mérite !

Après la Perroude du Vaud, nous passons de l’autre côté de la crête et arrivons à la Rionde Dessous.

Chalet qui ressemble furieusement à sa sœur, la Rionde Dessus. Surtout à cause de la citerne devant, du toit de tôle et du bois empilé contre les murs.

Le petit couvert, juste avant la montée à La Petite Chaux.

Petite Chaux que voici.

La lumière devient étrange en arrivant aux Benignes. La Subaru sans plaque est toujours garée devant.

Le chalet Le Fossile est fermé. Nous avons une pensée cordiale pour Monsieur Gilbert.

Nous avançons face au vent, qui nous déporte parfois lorsque les bourrasques forcissent. Nous trouvons un abri relatif entre le chalet du Couchant et son étable pour nous installer pour la pause déjeuner. Le soleil brille un court instant et nous en apprécions les rayons chauds. Ou du moins tièdes.

Nous voici au point de retour.

La combe des Begnines, dans toute sa splendeur. Chaque fois que nous passons ici, nous nous émerveillons.

Ce passage nous surprend toujours. Par quel miracle ces rochers sont-ils arrivés là, et surtout dans cette configuration ?

Les Pralets, fermés. Les toilettes sont prêtes. Vu la hauteur du seuil, il faut espérer une belle couche de neige pour cet hiver.

Plutôt que de descendre par la route goudronnée, nous remontons vers l’église des Biolles pour suivre la piste forestière sans fin. C’est un peu plus long, ce qui nous fait arriver à la voiture à la nuit tombée. Quelques minutes de plus, et nous aurions sorti les frontales !

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30 octobre2022

Petite boucle en 8 depuis le parking de Sous la Roche.

Nous faisons un détour par le chalet de la Bucheronne, auquel nous donnons rendez-vous cet hiver.

Comme attendu, le pré à l’Ane est vide de pré et d’âne. Ce qui fait beaucoup ! Sans un peu comme un hamburger sans viande ni pain.

Arrivée au couvert de la Foirausaz par la route.

Le chalet du Pré de St-Livres. On devine le toit du chalet privé La Perce-Neige.

Nous montons dans le pâturage jusqu’au chalet Le Petit Pré.

La Correntine.

Et pas loin, le chalet du ski-club de Bière, dont une facade a été re-vernie et garnie de nouveaux volets en aluminium.

Le chalet du pré de Ballens, où nous nous installons sur la table pour le casse-croûte.

Olivier est au pré de Mollens, mais a des invités. Nous passons donc rapidement et échangeons un simple bonjour. La montée pour rejoindre la piste qui va vers le chalet Neuf du Mont Tendre est éprouvante (enfin pour moi seulement) car nous avons beau être fin octobre, il fait chaud. Vraiment très chaud.

La buvette du Mont Tendre est fermée. Point de bruit de moteur ni d’odeur de diesel. Le générateur a été rangé pour l’hiver.

Le Mont Tendre. C’est toujours un plaisir de contempler d’un côté la chaîne des Alpes, et de l’autre la vallée de Joux. Je tiens fermement le point géodésique, il ne faudrait pas qu’il s’envole.

Beauty…

Retour par Les Rochettes, où de la fumée s’échappe de la cabane des Rochers. Passage devant l’arbre fourmi de Monsieur Dwight.

Le pré aux Biches. Là encore, rendez-vous est pris pour l’hiver.

Puis, retour au couvert de la Foirausaz par la piste forestière que nous empruntons parfois à ski.

Itinéraire du jour

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Au pré de Ballens.

Au Mont Tendre.

Pareil ! Je ne savais pas laquelle choisir.

29 octobre2022

Je ne sais plus quand dans la semaine nous avons parlé de vélo. Et hop, l’idée nous est venue d’une petite virée en VTT.

Nous démarrons du parking en dessous de La Pessette. Stefano a imaginé un parcours où les montées seraient douces.

Les Chenevières.

Nous partons ensuite à travers champs – le pré des Fornets– pour arriver sur la route qui monte vers les Echadex. Stefano me fait une petite crise de fatigue dont lui seul a le secret et nous sommes à deux doigts de redescendre. Mais un peu de sucre de fruit plus tard, la machine repart.

Des Echadex au petit pré de Rolle, il n’y a qu’une presque ligne droite qui traverse les prés.

Nous pousserons les vélos sur les derniers mètres qui mènent au crêt de la Neuve.

Nous passons de l’autre côté de la crête pour arriver à La Neuve puis la Rionde Dessous.

Nous rejoignons la route de La Bassine.

Comme il est trop tôt pour rentrer nous poussons jusqu’au Vermeilley, pour revenir à la Grande Enne et poursuivre jusqu’au Mondion.

De là, ce n’est plus que de la descente pour revenir à la voiture.

Itinéraire du jour

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Aux Echadex.


Au crêt de la Neuve.

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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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