Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura.
28 novembre 2020 – 21 novembre 2020 – 15 novembre 2020 – 14 novembre 2020 – 8 novembre 2020 – 7 novembre 2020 – 1er novembre 2020 – 31 octobre 2020 – 25 octobre 2020 – 18 octobre 2020
28 novembre 2020
9h50. Retour à Petra Felix. Le parking est à l’ombre et une bonne couche de givre recouvre encore partiellement la route.
Notre première étape est le chalet Neuf du Pont. Les volets sont ouverts. Les deux fenêtre de gauche donnent sur la cuisine, la dernière, sur une petite chambrette meublée de lits superposés.
Nous continuons sur le sentier qui monte aux Croisettes et même si nous trouvons que la buvette a perdu son âme de chalet d’alpage, nous y faisons un crochet.
Beaucoup plus authentique, le chalet de Pré de l’Haut Dessous.
Malgré l’heure matinale (en tout cas pour nous), 4 voitures sont déjà garées sur le parking au croisement des routes. Une famille se prépare : deux adultes, deux enfants. Les enfants partent en sautillant.
Le chalet du Pré de l’Haut Dessus.
De là, nous partons vers Le Risel. Stefano chante des chansons qui narrent les aventures d’un lapin qu’on a fait monter sur un sentier avec le ventre plein. Je ne sais pas du tout de quoi il parle … (voir le billet La Combe de la Verrière).
Moi, je suis en mode survie. J’ai arrêté tous les organes non nécessaires à la marche. Et parmi eux, mon cerveau et mes cordes vocales.
Le chalet Cabaski, du ski club Rizel.
Au chalet Le Risel, deux campeurs se réchauffent au soleil.
Au Creux à la Biche, Stefano m’offre un gel. Bonne idée car 30 minutes plus tard je sors de ma torpeur. C’est juste avant d’arriver à la Buvette du Mont Tendre.
Une dizaine de personnes sont assises le dos au mur, tentant d’absorber les rayons du soleil et surtout de se mettre à l’abri de la bise glaciale qui s’est levée.
Près du point géodésique, des silhouettes s’empressent. Mais, ô surprise, lorsque nous y parvenons, le sommet est désert.
D’un côté comme de l’autre.
Le sentier qui descend vers le chalet de Yens est fort fréquenté.
Nous rejoignons le sentier des Crêtes, passons devant le Bon Accueil, sans surprise occupé, puis devant le Pré d’Etoy. Deux randonneurs sont assis sur les billots de bois laissés devant la porte. Nous éclatons de rire ! Ils ne savent pas ce qu’ils risquent si d’aventure le locataire l’apprend. Nous rions de bon cœur.
Nous profitons que La Duchatte soit déserte pour nous en approcher. C’est tellement rare !
Nous espérions trouver un endroit abrité au chalet Le Bucley pour nous asseoir quelques minutes pour le pique-nique mais nos espoirs sont vains.
Nous partons donc vers La Blondine en espérant avoir plus de chance. Ce qui n’est pas le cas. Mais au moins il y a un banc où poser notre séant.
Le Crêt à Pétaud.
Nous partons dans les champs avec l’idée d’aller voir La Picotette mais le froid nous décourage. Nous n’avons plus qu’une idée : nous asseoir dans la voiture et mettre en route les sièges chauffants.
Les Ermitages.
Il est à peine 4h45 mais le soleil disparaît déjà.
Les chaussures à peine enlevées,nous nous engouffrons avec délice dans la voiture, le chauffage au maximum. Quelques minutes plus tard, une douce chaleur envahit l’habitacle. La pleine lune nous accompagne avant que nous retrouvions le brouillard qui n’a pas quitté la plaine.
Itinéraire du billet
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au Mont Tendre.
A La Blondine.
Dans la lumière du soir, près de la route du col du Mollendruz.
21 novembre 2020
Voir le billet La Combe de la Verrière.
Itinéraire du billet
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Vers le Pré de l’Haut Dessous.
Au sommet de la Dent de Vaulion. On fait pas les fiers.
15 novembre 2020
Au parking de La Grande Rolat, la voiture repérée hier près de la place de pique nique est toujours là. Je vais saluer ses occupants, qui sont en fait une jeune femme et son chien, et leur demande si la nuit fut bonne. Tout sourire, elle me répond que oui et qu’ils viennent juste de se lever.
Il fait encore plus frisquet qu’hier.
Gants, bonnet, écharpe et short. Diable, gardons les pantalons pour l’hiver lorsqu’il sera là.
Petit arrêt au refuge de la Pierre tournante.
Nous traversons la route en regardons deux fois à droite et deux fois à gauche et partons vers la Meylande Dessus. L’hiver, c’est cool pour deux raisons : l’air est plus transparent et les chalets sont déserts.
Nous suivons la piste et coupons dans la pente pour arriver au chalet privé Le Nid.
Juste à côté, Le Conifère.
Et, bien sûr, un peu plus loin, Les Petites Chaumilles.
Cette route est la route des chalets privés.
La Casamie.
Et juste à côté son petit frère, sans nom, mais appartenant à la même famille que La Casamie. Et quand ils parlent de lui, ils l’appellent affectueusement Le Petit Chalet. Comparé à La Casamie, c’est presque une maison de poupée.
Les engins forestiers ont fait du bon boulot par là. Et nous remarquons pour la première fois ce sceau.
Au bout de la piste, nous retrouvons la route goudronnée qui descend vers la vallée de Joux.
Un petit point sur la carte attire notre attention et hop, nous découvrons Le Shangri-la.
En passant…
Nous suivons une longue ligne droite dans la forêt. Et lorsque les arbres se raréfient, nous avons une splendide vue sur Le Sentier et le lac de Joux.
Nous arrivons aux Molards de chez Villard.
Le même chalet, côté sud. Autrefois, les tôles ondulées étaient peintes en rose. La première fois que nous étions venus ici, nous y avions pique-niqué et j’avais remarqué une pièce de protection métallique tombée du toit. Elle est toujours par-terre, près de 3 ans après. Dommage, car la charpente est maintenant à nu et exposée aux intempéries.
De là nous suivons la piste forestière parallèle à la route de France. Nous savons très bien où elle va nous mener.
Je croque à belles dents dans une des pommes tombées et recrache instantanément. Le pommier doit être à l’état sauvage depuis des lustres et la chair de la pomme est dure, âpre et sans goût.
Nous rentrons dans la forêt et remarquons la jeunesse des troncs ainsi que leur alignement quasi parfait. Ils ont été plantés au cordeau, me dit Stefano.
Un petit couvert, avant de rentrer dans la forêt.
Nous arrivons aux Mollards sur le campe, un ancien chalet d’alpage magnifiquement rénové. Et chic, les propriétaires sont dehors. J’engage la conversation en les félicitant pour la réussite de leur terrasse que nous avons vu en construction. Encouragés, ils nous racontent les étapes de la rénovation, nous parlent des alentours, de forêts replantées (ah ça, nous l’avions deviné).
En repartant, sur le bord du chemin. C’est joli, n’est-ce pas ?
La Chirurgienne.
Nous poussons jusqu’à la Meylande du Télégraphe car c’est là que nous allons commencer la remontée. La lumière n’est pas idéale mais…
Juste avant de couper dans le pré à l’attaque de la pente.
La montée se fait d’abord dans le pré (je déteste les montées raides dans les pâturages mais ma détestation n’y changera rien) puis dans la forêt au sous-bois particulièrement sobre.
Nous passons sous les câbles des tire-fesses et arrivons à un couvert, tout proche de la route.
La route traversée avec précaution, nous arrivons à la Lande Dessus…
… puis à son petit couvert que nous n’avons pas encore baptisé, la faute à un autre couvert, un peu plus haut.
Festival de champignons. Eux, la distanciation sociale, ils ne savent pas trop ce que c’est.
Nous partons vers La Cerniat, que nous appelons aussi château fort à cause de son double mur qui lui donne l’air d’une forteresse d’autrefois.
La Cerniat.
De là, nous suivons un sentier un peu vague qui traverse les pâturages.
Un ou deux bonhommes jaunes collés sur des abreuvoirs guident le randonneur.
Arrivés au chalet Le Cerney, nous nous y arrêtons pour la pause déjeuner. Nous n’arriverons pas à nous mettre à l’abri du vent.
Prise de la photo précédente.
Nous coupons par le bois des Caboules pour redescendre sur la sèche des Amburnex.
Retour à la voiture non sans passer par L’Intercommunal. La boucle est bouclée.
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Quelques minutes après être partis. Même au soleil, il fait froid !
Près de la Lande Dessus.
14 novembre 2020
Voir Le Pré d’Etoy.
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Autoportraits du jour
8 novembre 2020
Hier soir, nous avons fêté, bouteille de bon champagne à l’appui, l’élection de Joe Robinette Biden. Une personne éduquée et empathique. Ça va nous changer.
Pour aujourd’hui, pluie annoncée dans l’après-midi. Mais le soleil nous nargue. Plutôt que de regretter, nous nous décidons à sortir. Que risquons-nous ? Une petite pluie n’a jamais blessé quiconque. Et en plus ça donnera à Stefano l’occasion de pester un peu… et donc de me faire rire.
Nous nous garons au parking de La Chanélaz, au dessus du camping de Bassins. Stefano me dit que nous ne monterons pas trop haut, des risques d’orage étant annoncés. Nous commençons donc par La Pouilleuse.
Deux vaches paissent dans le pré bien maigre.
Après La Pouilleuse, nous partons vers La Grillette.
Les choses se corsent un peu lorsque nous empruntons le sentier du Coq pour monter aux Prés de Joux. Nous venions de dépasser deux randonneurs et Stefano a légèrement accéléré, histoire de les distancer et de retrouver le calme. Calme relatif, si on exclut le bruit de mes halètements.
Nous constatons que l’enclos de la pierre commémorative n’a toujours pas été réparée. La grenouille est toujours là.
La montée continue, par le sentier du Coq puis par la route. Nous traversons Les Fornets, un pâturage sur lequel les fondations d’un chalet écroulé sont encore visibles. Nous arrivons à la Citerne couverte du Pré de Villars. Deux enfants jouent dehors, autour d’un feu. Des voix s’échappent de l’intérieur. Nous passons notre chemin et continuons vers La Perroude de Vaud.
Il commence à pleuvoir. Stoïques, nous nous couvrons.
Les places de camping de la route de La Bassine sont toujours occupées. Hier j’avais parlé de campeurs irréductibles. C’est vraiment le cas.
Arrivée au chalet Le Planet accompagnés d’un rayon de soleil. Timide, certes.
Il se remet à pleuvoir. Nous faisons un petit détour par La Pessette, qui, comme le fait remarquer Stefano, n’a pas de cheminée.
La voiture qui stationnait devant Le Bugnonet est partie. Il pleut toujours. En face, sur les Alpes, le soleil brille. Pas juste.
La Chaumette a droit à une visite complète. C’est tellement rare de la trouver déserte. Nous en faisons le tour.
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Autoportraits du jour
A La Pouilleuse.
7 novembre 2020
Il faudra que je m’y fasse. Avec les jours qui raccourcissent, le réveil-matin devient indispensable. Réveil-matin… Vous rappelez vous ces réveils à pile, où il fallait faire tourner la petite aiguille rouge et la placer à l’heure souhaitée ? Enfin, un peu au bol, à 5 minutes près.
Lorsque Stefano m’a demandé où je souhaitais aller, j’ai pointé La Bourbe et ses pâturages que nous n’avons jamais explorés. Nous laissons la TSH Mobile à La Bassine.
Sans perdre de temps, nous partons vers Les Pralets avec l’idée de monter au faux Mont Pelé avant de redescendre vers La Bourbe.
Mais comme de loin je vois le Mont Sâla semble (en même temps, vu l’heure matinale, ce n’est pas étonnant), je propose de nous y rendre. Ca ne fait qu’un tout petit détour. A un moment, de notre sentier « secret », au lieu de tourner à gauche, nous resterons sur le sentier principal pour arriver au Mont Sâla.
En approche du sentier « secret ».
En fait de « secret », il ne l’est plus vraiment. La trace est maintenant bien établie et un marquage à la peinture rouge permet aux novices de rester sur le droit chemin.
Par ici le Mont Sâla, Messieurs Dames !
Le passage le plus sympa. A faire en montant de préférence.
Là, nous sommes sur la dernière portion du sentier, celle qui arrive sur le Mont Sâla.
Elle offre une vue magnifique sur le bassin lémanique. Enfin, quand il n’y a pas de brouillard.
Les fondations d’un vieux chalet. Il était encore dessiné en 1897 sur la carte de la Confédération Suisse. Une année plus tard il a disparut.
Nous sommes effectivement seuls.
Nous partons vers le Cimetière des Bourguignons, par la Gouille au Cerf. En descendant, nous croisons deux vététistes. L’un nous dit : Ah, on s’est déjà croisé. Et instantanément, je me rappelle. C’était au Crêt des Danses. Deux couples. Dont deux hommes en tee-shirt rouge, chacun portant un enfant dans un sac à dos. J’avais eu l’impression d’avoir la berlue. Un autre enfant, autonome, était de la partie. Je me rappelle de son prénom – Léandre – que je n’avais jamais encore entendu.
Nous rejoignons le Crêt des Danses en faisant un peu de « hors piste », afin de voir si, par hasard, nous ne tomberions par sur la fameuse pierre celtique décrite par Christophe, un gars de Bois d’Amont. Mais nous n’avons pas plus de chance que la dernière fois.
Bon, ça suffit ces croix, non ?
Nous faisons un crochet par La Baragne Haute en nous faisant une raison : le soleil a disparu. Nous avons été trompés car la journée devait être fabuleuse, météorologiquement parlant.
Nous arrivons dans le pâturage de La Baragne pour attraper le sentier qui descend vers La Bourbe. Mais avant, nous allons admirer le chalet aux 4 pans, qui, sans ciel bleu pour contraster avec son toit orange de rouille, est un peu « ordinaire ».
C’est parti pour la descente. Chic, nous sommes en terrain inconnu.
Voilà le lieu-dit Fromagerie de la Bourbe.
Le troisième bâtiment a été récemment rénové. Il porte une plaque qui affiche « Fromagerie ».
S’ensuit une série de bâtiments, certains des chalets privés, d’autres des bâtisses plus ou moins abandonnées.
Celui-ci est cossu (et occupé d’ailleurs).
Nous apprécions particulièrement le petit lapinou sculpté qui borde la route.
Il y en a pour tous les goûts.
Nous traversons un petit bout de forêt, replantée si l’on en juge par l’alignement parfait des troncs d’arbres.
De l’autre côté, c’est la Fromagerie des Vandelles.
Lui a vu des jours meilleurs…
Comme celui-ci d’ailleurs.
De retour dans la forêt pour quelques dizaines de mètres, nous en sortons pour arriver en terrain connu : la Fromagerie des Loges. C’est là que nous nous arrêtons pour le pique-nique, confortablement installés sur un mur. Enfin, moi, car Stefano, lui, il mange toujours debout.
Lorsque nous arrivons devant le chalet Chez Bonaparte, nous avons la bonne surprise de constater qu’il est ouvert. Et par chance, le propriétaire est dehors. Ça fait longtemps que nous ne sommes plus timides. Nous y allons franco. Nous parlons d’abord du toit, tout récemment refait (enfin l’année passée). De fil en aiguille, les propriétaires nous proposent de visiter le chalet. Ce n’est pas très Covid compatible mais nous acceptions, en gardant au maximum nos distances. L’intérieur n’a pas été rénové. Il est comme il était y’a 100 ans, peut-être même 200. Le chalet lui, à 300 ans. Leur fils et petit-fils arrivent. C’est le moment de partir. Nous les remercions chaleureusement et coupons dans le pré puis par le bois des Cents Toises pour rejoindre le chalet à Roch Dessous.
Le Caprice est ouvert mais hélas personne n’est dehors.
Comme il n’est pas trop tard, nous montons vers la vue de Genève. Mince, c’est la quatrième croix de la journée. C’est beaucoup quand même !
Il nous faut rejoindre la combe des Begnines avant de pouvoir redescendre à la voiture.
La Place d’Armes.
En arrivant à la Petite Chaux.
Les Begnines, où nous nous sommes promis de nous arrêter l’été prochain, pour faire connaissance du berger peintre.
Nous arrivons à la voiture vers 16h30, tout contents de notre journée et de notre promenade, même si le soleil s’est montré aux abonnés absents.
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Au Mont Sâla. Derrière, ce poteau est en fait la croix.
1er novembre 2020
Aujourd’hui, nous n’avions pas vraiment prévu de sortir. Le temps est maussade mais les crêtes du Jura sont dégagées. Stefano scrute le ciel par le vélux. Il donne le signal du départ.
Vue l’heure tardive, nous choisissons un départ de sentier à faible distance. Ça aurait pu être Cheserex pour La Dôle mais ce sera Les Orgères.
Nous commençons par traîner dans la forêt, bifurquant à gauche et à droite, en fonction des promeneurs, le but étant de rester le plus possible éloignés de quiconque.
Le sous-bois, tout propre, est même éclairé par un timide rayon de soleil.
Groot. Trop chou.
Stefano réussit néanmoins à nous mener à La Conriéry, un chalet près duquel nous ne sommes passés qu’une seule fois, l’été dernier, alors qu’une fête battait son plein. Mais, tout bien considéré, ça devait être avant l’été dernier, vu que qui dit fête et qui avant mars 2020…
Le chalet suivant, Les Agozats. C’est vraiment rare que nous venions dans le coin.
Ce petit couvert, par contre, nous le connaissons bien. D’habitude, nous y arrivons par le Pré Nouveau. C’est le couvert des Prés d’en Haut. Les vaches aiment bien s’y réfugier.
La montée au Mont Roux elle n’a pas changé. Nous longeons le mur avant de laisser le sentier sur notre droite pour continuer dans le pré, l’idée étant d’arriver au-dessus du pré de fauche. Pré de fauche qui a vu des jours meilleurs.
Le chalet du Mont Roux.
Stefano me donne le choix : aller aux Fruitières de Nyon ou aller ailleurs, comme par exemple, vers Le Vermeilley. Je choisis ailleurs.
Tiens, tiens, il semble bien que le peintre des arbres ait étendu son rayon d’action. Normalement, ce type de dessin est autour des Orgères ou des ruines d’Oujon. Celui-ci est tout récent.
Les Bioles.
Petit détour par le chalet privé à proximité du chalet Les Bioles, chalet sans nom.
La route forestière qui part vers Le Vermeilley a été nettoyée des branches laissées par les précédentes coupes d’arbres.
Nous constatons avec joie que les piquets marquant la piste de ski de fond ont été plantés. Yeah! L’hiver approche.
Nous marchons maintenant sur la route qui va du Vermeilley au Marais Rouge.
Et, en fait de route, il s’agit plutôt d’une galerie d’art à ciel ouvert : Pasture art.
Certaines souches sont au bord de la route, comme celle-ci.
D’autres nécessitent un peu de marche, comme ce troll norvégien en Suisse.
Nous avons les yeux qui scannent les environs. Nous sommes en mode recherche de rock art ou de ruines.
Celle-ci ressemble à un singe.
Nous faisons un petit détour par le refuge La Bûcheronne.
Bien nous en prend. Nous y trouvons la plus belle peinture. Hein qu’elle est sublime ?
Comme l’heure tourne, on se sépare.
Je vais voir celui-ci…
… tandis que Stefano va voir celui-là. Peint sur un billot.
Celui-ci ressemble à un totem.
Petit clin d’œil aux Rolling Stones.
Passage près de La Grande Enne, mais d’abord le petit chalet privé d’à côté, pour lequel nous aurions quelques idées de rénovation esthétique.
La Grande Enne.
Pour le retour, je choisis de monter à l’Eglise des Biolles et de suivre la piste forestière qui rejoint Les Orgères. Notre dernière trouvaille.
A part le grand panneau flambant neuf au pied de la côte, rien n’indique l’Eglise des Biolles. Nous pensons bien qu’il s’agit de la grotte, mais qu’en sait-on ?
La jolie citerne au double anneau, là où poussent de beaux nénuphars.
Aujourd’hui, boucle parfaite, car nous revenons à la voiture par Les Orgères.
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Au Vermeilley.
En montants vers l’Eglise des Biolles.
31 octobre 2020
Aie ! Réveil artificiel à 6h30. Ca pique ! Le prix à payer pour démarrer notre randonnée depuis Petra Felix, sur la route du col du Mollendruz. 48 minutes selon Google maps, donc plus ou moins une heure.
Nous partons sous le brouillard, un brouillard dense qui nous oblige à rouler à faible allure. Arrivés à Ballens, nous discernons le disque solaire. Quelques centaines de mètres plus loin, les premiers trous de ciel bleu. Après un virage, c’est l’émerveillement. Tout y est : le soleil, le ciel bleu mais zébré de blanc, les couleurs vives de l’automne sur les feuillus, du jeune vif en passant par le brun et le rouge. La journée promet d’être exceptionnelle.
Le parking est à l’ombre et une fine couche blanche recouvre encore l’herbe et les feuilles tombées au sol. Il ne doit pas faire plus de 5 degrés. Inutile de dire que nous ne traînons pas et que très vite nous sommes sur le bord de la route cantonale, pour les 190 mètres qui nous séparent de la route des Croisettes. Une trouée dans les arbres et un rayon de soleil vient nous effleurer les mollets (que nous avons laissés nus). Nous nous regardons et disons au même moment : « j’ai senti le soleil ». Jinx!
Très vite nous abandonnons la route des Croisettes pour la piste forestière qui monte à l’Hermitage.
Le lac de Joux est sous le brouillard.
L’Hermitage.
Lumière d’autome à l’Hermitage.
Nous passons devant le village de Tipis, désert, resté fermé cette année. Pas forcément à cause du Covid. La dernière fois que nous y sommes passés, une affichette annonçait : fermé jusqu’en 2021. Nous nous sommes toujours dit qu’il fallait qu’on vienne passer une nuit ici. Un, pour soutenir l’économie locale et parce que le projet est sympa, deux, car ça doit être une chouette expérience. Nous constatons avec soulagement que le bâtiment principal, celui qui abrite la cafétéria et la réception, est indemne de tout vandalisme.
Le sentier qui traverse La Chaudière d’Enfer (j’ai toujours adoré ce nom) n’est pas aussi bucolique que lors de notre tout premier passage. Le secteur a été « agressé » par des coupes d’arbres, et plus précisément par les engins de débardage. Un vrai massacre. De vastes ornières recouvertes d’eau ponctuent le sentier. Les feuilles, qui normalement recouvrent la boue provoquée par les récentes pluies ont été dérangées et n’offrent plus le tapis de protection habituel. Résultat, nous pataugeons dans la gadoue.
Nous sommes touts contents de retrouver la route goudronnée qui monte depuis l’Abbaye. Encore que, toute goudronnée qu’elle soit, elle est recouverte sur quelques dizaines de mètres par de la boue, tombée des pneus des engins forestiers.
Nous profitons de la fin de l’été et de l’absence des troupeaux, et donc de bergers, pour aller voir de plus près le chalet communal de l’Abbaye.
Au fond, de gauche à droite, en commençant par le centre : la Dent de Vaulion, les Aiguilles de Baulmes et le Suchet.
Les eaux du lac de Joux sont parfaitement lisses.
Nous coupons à travers champ pour arriver à La petite Coche.
Elle est toute chou et fort bien entretenue.
En continuant vers Le Nanchet.
L’amour des choses bien faites, jusque sur le portail.
Le bain de boue de pieds reprend.
Le Nanchet, un petit chalet privé, qui porte le même nom que l’endroit.
Nous voici devant un des objectifs du jour : le couvert à Timothée. What3words: dorage.hâtons.introuvable. Stefano vient de me parler d’un système similaire, PlusCodes. Le concept a été initié par un ingénieur, travaillant chez Google, dans le cadre des 20% de temps alloués à de la recherche personnelle. Lorsque le projet fut présenté, il fut jugé suffisamment intéressant et prometteur pour que cet ingénieur se voit allouer une équipe durant un an pour finaliser son projet. Le résultat : PlusCodes, un code permettant de donner une adresse à n’importe quel trailer perdu au milieu du désert, en Utah par exemple. Où ailleurs dans le monde. Adopté par certains, il permet de distribuer le courrier dans les réserves Navajo.
Ooops, je digresse. Revenons au couvert à Timothée.
Nous remontons par la route jusqu’au Chalet Neuf des Mollards.
Toujours hors des sentiers, nous rejoignons le couvert que nous ne savons toujours pas comment baptiser. Il est en contrebas du chalet privé La Chanterelle, dont les travaux de rénovation semblent terminés.
Il a un petit air de « couvert de la Sèche de Gimel« , c’est sans doute pour cela que nous l’aimons beaucoup.
Surprise lorsque nous arrivons au chalet Les Saules. Son nom est maintenant cloué sur le mur !
Stefano, qui hier avait préparé le tracé, me dit qu’on peut en dévier pour éviter la montée assassine vers La Racine. Ça rime. Je désapprouve. Let’s stick to the plan.
La Racine. Qui ne faisait pas initialement partie du programme, mais qui nous a permis de distancer un groupe de randonneurs italiens.
Stefano me propose une montée au Mont Tendre. Que j’approuve cette fois. Même si elle ne fait pas partie de tracé initial. Un Mont Tendre ne se refuse jamais.
Le Croset au Bouchet.
La Cabane du Servan est occupée. C’est l’occasion rêvée pour nous renseigner quant à son appartenance. Nous apprenons ainsi que c’est un chalet privé, appartenant à 3 familles. Même chou, il est terriblement mal placé pour un chalet privé. Pile sur le sentier des Crêtes, parcouru par des hordes de touristes et de parasites si l’on en croit le locataire du chalet d’Etoy. Bonjour la tranquillité !
D’autant qu’aujourd’hui le sentier est littéralement pris d’assaut. Rarement avons-nous vu autant de monde.
Nous avons dans l’idée de nous arrêter au chalet de Yens pour le pique-nique. Le mur au soleil est occupé par trois randonneuses dont une a voix épouvantable. Le mur opposé, à l’ombre, a été reconverti en garage à vélo. Nous choisissons donc une belle pierre, non loin, pour poser nos sacs à dos et nos séants.
Nous zigzaguons dans la montée pour éviter les randonneurs, avec la ferme intention de respecter la distance de sécurité. Pas toujours facile, surtout si l’autre ne joue pas le jeu.
Au Mont Tendre, un randonneur, armé d’un appareil photo, attend que le point géodésique se libère. Je le vois s’impatienter lorsqu’une femme vient se planter dessous. Nous rigolons et lui souhaitons bonne chance.
Nous partons vers Le Risel.
La dernière fois que nous sommes passés par là, nous avons dû faire des tours et des détours pour éviter le bétail et les vaches allaitantes. Aujourd’hui, nous filons par le plus court chemin.
Arrivés au Creux à la Biche, nous coupons à travers champ pour descendre vers Le Mazel que nous regarderons de loin. La descente est plus aisée que prévue et nous la notons dans un coin de la tête pour l’hiver prochain.
Nous marchons à nouveau sur le sentier des Crêtes. Et nous n’y sommes pas seuls, loin de là.
Le chalet du Pré de l’Haut Dessus, où nous avons discuté à plusieurs reprises avec la bergère et le berger, fort sympathiques.
Nous ne manquons pas de faire un petit détour par le Pré de l’Haut Dessous, désert pour une fois.
Nous partons vers les Croisettes. Stefano me fait croire un moment qu’il a renoncé, faute au temps qui file, de passer par les Hauts du Mollendruz avant de redescendre à la voiture.
Arrivés aux Croisettes, il m’annonce que finalement, nous avons le temps nécessaire. Mes jambes n’aiment pas du tout ce revirement de situation et me le feront bien sentir lors de la montée le long du mur. Mazette ! Pas facile.
Le couvert des Croisettes.
Le chalet des Hauts du Mollendruz signe la dernière montée.
Le village Le Pont, éclairé par la lumière du soir.
Le couvert du Chalet Neuf, avec sa belle citerne toute ronde.
Nous sommes à nouveau sur la route des Croisettes. Le chalet Neuf du Pont.
Dernière photo de la journée. Un joli arbre éclairée par la lumière rouge du soleil couchant.
Le parking où nous avons laissé la voiture est plein. Il y a même des voitures garées sur le bas-côté de la route. Wow, quel succès !
Dans la descente du col, nous apercevons une énorme disque orange en train de se lever : la lune bleue. Le spectacle est magnifique.
Nous retrouvons le brouillard avant d’arriver à Mont La Ville. Avec la pénombre de la nuit qui tombe, l’absence de marquage sur la route, nous roulons tout doucement. Les choses se compliquent lorsqu’un panneau indique que la route est fermée et qu’une déviation est en place. Nous nous retrouvons dans des bleds dont nous n’avons jamais vu le nom. Nous arrivons à Vufflens-Le-Château, un village que je rêve de visiter un jour pour son château fort. Chic, nous y sommes ! Mais, avec un brouillard à couper au couteau, notre champ de vision se réduit à une dizaine de mètres tout au plus. J’ai beau écarquiller les yeux, je ne vois point de château. Une seconde déviation achève de nous perdre. Nous devons même faire demi tour face à un panneau d’interdiction de circulation. Nous sommes hilares, mais c’est avec soulagement que nous repérons un panneau vert, indicateur d’autoroute. Nous voici enfin sur la bonne voie.
Itinéraire du billet
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au Mont Tendre.
Dans la lumière du soir, avant d’arriver à Petra Felix.
25 octobre 2020
Nous avons récupéré l’heure volée au mois de mars. Mais comme en mars, le Covid est là et recommence à faire des ravages. Reposés comme des bébés, nous partons sous le soleil et laissons la voiture au parking Sous Roche.
Le kilomètre et demi qui nous sépare de la route qui mène au Pré de St Livre se fait en marche rapide, en à peine 20 minutes. Nous savons déjà qu’au retour, même si c’est principalement de la descente, nous le trouverons interminable.
Avant d’arriver au couvert de la Foirausaz, nous avons dû déjà nous mettre en retrait 3 ou 4 fois pour laisser passer des voitures. C’est pire que sur le périphérique en heure de pointe. Nous entendons le vrombissement des motos dans les virages de la route du col du Marchairuz. Une véritable plaie.
Il y a un anniversaire quelque part. Ce qui explique peut-être la circulation. J’espère que celui ou celle qui a accroché ces ballons n’oubliera pas de venir les enlever… Déchets en devenir.
Profitant de l’absence des vaches, nous partons dans les champs pour arriver à la Foirausaz par le haut. Nous avons ainsi une belle perspective sur le pré de fauche.
La Foirausaz. Le bois est prêt pour l’hiver et le printemps.
Toujours par le chemin des écoliers, nous rejoignons le chalet du Pré de St-Livre.
Ici, le berger est une bergère, ce qui explique peut-être le rose de l’anneau.
Nous montons en ligne droite vers le chalet Le Petit Pré. Il fait chaud. J’ai depuis longtemps enlevé mon gilet, mis un chapeau. Je regrette d’avoir enfilé mon bermuda en mérinos sous mon short.
Le chalet Le Petit Pré est fermé. Nous ne l’avons jamais vu ouvert. Mais le point que nous avions ajouté sur Google maps a été enlevé.
L’anniversaire a vraisemblablement lieu au chalet du Ski Club de Bière. Les volets sont ouverts et des voitures sont garées en contrebas. Nous en restons éloigné mais passons dire bonjour à La Correntine.
Nous partons à l’assaut du Crêt de Mondisé en faisant un crochet par La Réserve, qui est fermée. Stefano fait un sans faute pour redescendre sur la route qui mène au Pré de Ballens par un sous-bois moussu et très aéré.
Au Pré de Ballens, la partie réservée au ski club est ouverte. 3 ou 4 voitures sont garées autour (oui, ça en fait des voitures aujourd’hui sur les petites routes de montagne) et une dizaine de jeunes sont à l’apéro, un verre de p’tit blanc à la main. L’atmosphère est décontractée et les distances pas respectées…
Nous remarquons une voiture (encore une) devant le chalet de M’sieur Claude et nous disons que c’est l’occasion d’aller rencontrer son propriétaire. D’abord peu loquace (bon, on peut le comprendre, c’est qui ces deux oiseaux qui viennent me saluer à l’heure de l’apéro), sa langue se délie rapidement et il nous raconte quelques anecdotes de son enfance et nous explique pourquoi M’sieur Claude ne vient plus. Deux têtes blondes (en fait, plutôt brunes) viennent nous saluer brièvement puis rentrent se mettre à l’abri. Ses enfants. Durant les quelques minutes de notre conversation, un petit vent frais et mesquin s’est levé. Je frissonne. C’est le moment de partir.
Stefano m’a parlé d’une montée au Mont Tendre et me propose de monter par le chalet blanc, comme l’a appelé quelques instants auparavant le propriétaire du chalet de M’sieur Claude. Le chalet blanc, c’est la cabane des Yarpes. D’ailleurs, en passant, il nous a confié que le gouffre entouré de barrières métalliques toutes tordues à proximité fut longtemps utilisé comme poubelle par les anciens propriétaires.
Arrivés au chalet, je fais une confidence à Stefano : je déteste cette montée. Je l’exècre, je l’abomine même. En quittant le chalet de M’sieur Claude, il faut d’abord descendre avant de remonter dans une pente herbeuse, sans prise, monotone et inintéressante au possible. Voilà c’est dit.
De là, nous partons vers le nord pour rejoindre un mur que nous suivons jusqu’à arriver en vue de la crête. Facile. Fun même si c’est raide : le terrain est varié et il nous faut louvoyer entre les rochers et les lapiaz.
Lorsque nous sortons du pré boisé, nous sommes exposés à un vent fort et glacial. Arrivés au point géodésique, nous ne nous arrêtons que pour un autoportrait. A deux reprises, le vent manque de me faire perdre l’équilibre. Inutile de dire que nous renonçons momentanément à notre pause pique-nique.
Peut-être trouverons-nous de quoi nous abriter au chalet de Yens ? Nous croisons tellement de randonneurs sur la descente que nous renonçons à saluer. Le pan de mur abrité du chalet de Yens est occupé mais nous nous incrustons.
Deux randonneurs y sont également en pause. Je les entends d’une oreille. L’un confie qu’il a besoin de la montagne et de la nature pour être bien. Ils parlent de retraite, de leurs enfants qui auront qui 20 ans, qui 25 ans lors de leurs 65 ans et qui seront encore aux études. Nous nous félicitons de ne pas être dans ce cas, d’autant que nous avons la ferme intention de ne pas attendre 65 ans.
Nous gardons les couches ajoutées pour nous tenir au chaud lors de notre pause et partons vers la cabane du Servan.
De là, nous coupons à travers champ pour arriver à La Pivette.
Nous rejoignons la crête, passons de l’autre côté pour arriver à L’Aurore, passons par l’arbre fourmi (encore plus beau que d’habitude mais toujours « inphotographiable ») et montons aux Monts de Bière devant. De là, nous prenons la route qui descend vers La Foirausaz avant de couper via un vieux chemin encombré de branches tombées au sol, chacune plus assassine que l’autre. Nous arrivons néanmoins sans encombre à l’entré du pré de la Foirausaz. Devant nous, le kilomètre et demi dont je parlais au début. Pas si interminable que ça, d’ailleurs.
Le retour à la voiture se fait alors que la luminosité baisse. Il est 17:30 et la nuit tombe presque.
Itinéraire du billet
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportrait du billet
Au Mont Tendre. Il y a foule.
Aux Monts de Bière devant.
18 octobre 2020
Il ne pleut pas. C’est déjà ça. Forts de notre expérience d’hier, nous avons pris quelques couches supplémentaires. Et le short a été remplacé par un pantalon. Comme nous avons traîné ce matin (encore), nous remontons au parking de La Bassine.
Sauf que cette fois nous partons vers Les Pralets par la route qui est en train d’être refaite. Un panneau interdit son accès aux véhicules lourds et aux chevaux. Dès les premiers pas, nous comprenons le pourquoi de l’interdiction : le mélange de gravier et de pierre concassée n’est pas encore parfaitement tassé et sans nous enfoncer, nous avons l’impression de marcher sur du tartan.
La buvette Les Pralets, déserte, semble fermée malgré les chaises et les tables encore dehors, soigneusement alignées.
Quelques silhouettes se détachent déjà, là-haut, au sommet du Mont Sâla, tout près de la croix.
Ça tombe bien, car ce n’est pas là que nous allons. Nous empruntons notre sentier « secret » avec l’idée de monter au Mont Pelé (le faux). La montée est raide mais un peu technique, ce qui fait que nous arrivons en haut presque trop vite.
Le cytise du faux Mont Pelé.
Nous descendons vers le chalet Le Croue, le contournons et sortons du sentier pour suivre la Combe Aux Tassons. De là, nous louvoyons entre des petites falaises et des lapiaz pour arriver derrière le chalet Les Trois Suisses.
Nous sommes tout surpris d’y voir une voiture et un tracteur. Marco, le berger, serait-il encore là ? Non, le chalet est fermé. Dommage
Nous partons vers le Noirmont des Français et comme la dernière fois, l’avant dernière fois et encore les fois précédentes, nous enlevons un petit sapin que des randonneurs, se croyant sans doute malins, enfilent dans le poteau creux.
Ouaip, fait pas chaud.
Entre la descente par la crête et la descente par le Creux du Croue, je choisis la seconde option. C’est beaucoup plus pittoresque. Jugez plutôt !
En arrivant près de la bergerie, nous apercevons un chien noir et un chien blanc. Le noir ressemble à celui de Marco. Serait-il ici ? Il y a de grandes chances car de la cheminée s’échappe de la fumée.
En entendant nos voix, Marco sort. Après quelques secondes il nous reconnaît et nous invite à rentrer. Difficile de refuser, même si la prudence, en ces temps de Covid, est de mise. Une saucisse grille sur le feu, surveillée de près par Christophe, un gars de Bois d’Amont. Ils sont au blanc. Nous préférons de la Badoit. Depuis une certaine balade à vélo à La Barillette où nous avions été convié à partager un verre de blanc avec les bergers, nous nous en méfions ! Christophe nous parle d’une pierre celtique qu’il a découvert après de longues recherches près du Crêt des Danses. Il nous donne des indications pour la trouver. Marco nous parle d’une grotte, dans la falaise faisant face à la bergerie, grotte qui fut occupée par des moines durant la révolution.
Nous les laissons à leur saucisse, les remercions chaleureusement et partons au pas de course pour nous réchauffer. Nous savons que nous ne reverrons pas Marco de sitôt car l’été prochain et les autres, il restera dans l’Ariège, avec sa famille.
La montée aux Crêt des Danses, en suivant le mur, s’avère moins pire que je ne le craignais. Nous avons une magnifique vue sur le Creux du Croue.
Nous nous arrêtons près de la crois le temps de pique-niquer,
puis partons en quête de la pierre celtique. Les indications données ne suffisent pas mais nous permettent de faire une longue échappée hors des sentiers battus. Nous arrivons à la cabane des Electriciens au moment où le premier rayon de soleil de la journée fait sont apparition.
Les options pour le retour à la voiture étant réduites, nous repasserons donc sur nos traces d’hier.
Le Couchant, au soleil.
Juste avant de quitter le pâturage pour nous engager dans la descente, une affiche rappelle aux promeneurs de faire un détour par l’exposition d’aquarelles au chalet Les Begnines. Ce que nous ne savions pas c’est que les œuvres exposées sont celles du berger, Francois Dubruz. Si vous avez quelques minutes de libre, je vous laisse aller regarder ce court reportage : Le Berger peintre des Begnines. Nous nous promettons de nous y arrêter contempler ses œuvres l’été prochain.
Autoportraits du jour
Au Noirmont des Français.