Au terme de notre sixième jour dans le Val d’Ossola, la randonnée du jour nous laisse exaltés et ravis. Partis de l’Alpe Devero par un froid glacial, nous franchissons la bochetta di Scarpia qui s’ouvre sur la vallée Agaro. Le sentier, accroché au flanc du Monte Corbernas, nous mène à l’Alpe Pojala. Contrairement au plan initial, nous poursuivons vers le Passo Pojala, avec, au passage, la découverte du joli Lago Poiala. Nous rentrons en longeant, de haut, le Lago di Devero.
Le retour de la fraîcheur amorcé hier se prolonge. Sur le parking de l’Alpe Devero, à l’ombre, le froid est pinçant. Ce qui n’est pas pour nous déplaire car passé le moment d’inconfort ressenti alors que nous nous préparons, nous savons que la marche n’en sera que plus agréable et facile.
Nous sommes donc de retour à l’Alpe Devero. Une seule visite ne suffit pas à appréhender toute la beauté du lieu et toutes les offres de promenades proposées au départ de ce petit village. Nous pourrions facilement y passer une semaine sans nous ennuyer. Et une autre en hiver, à parcourir les mêmes sentiers, mais dans des paysages complètement métamorphosés par la neige.
L’objectif du jour est le Lago di Agaro, contrairement au titre du billet. Nous verrons à quel moment nous avons dévié de l’itinéraire initial.
Le ciel affiche un bleu immaculé et nos gambettes frétillent d’impatience. D’autant que, en ce qui me concerne, je teste aujourd’hui mes bottes de sept lieues, mes nouvelles Salomon Element. Il paraît qu’elles sont magiques car chaque talon est équipé d’un ressort invisible. J’ai hâte de devancer – pour une fois – Stefano pour l’attendre plus loin, faisant mine de m’impatienter. On peut rêver, n’est-ce pas ?
Bienvenue à l’Alpe Devero.
La première surprise de la journée n’est pas le fait de mes talons magiques mais l’incapacité du soleil à réchauffer l’atmosphère. Je ne regrette ni mes gants ni mon gilet ni mon bandeau.
Nous commençons la randonnée du jour par suivre les traces de notre retour du Lago Pianboglio. Nous traversons le Torrente Devero et montons vers l’Alpe Sangiatto par le joli sentier qui serpente dans la forêt de mélèzes.
La lumière, ce matin encore, est exceptionnelle. Les aiguilles des mélèzes virent doucement mais sûrement au jaune, ajoutant une petite touche supplémentaire de féérie.
Lorsque la pente s’accentue, des marches viennent consolider le chemin…
Sur certaines sections, on pourrait se croire dans le vieux Paris.
Lorsque nous atteignons Corte d’Ardui, nous ne pouvons résister à l’appel de ce panneau et quittons le sentier pour suivre la direction de l’Alpe Sangiatto.
Deux des maisons du Corte d’Ardui.
Nous nous promettons de venir ici un jour en hiver et d’arpenter ces mêmes sentiers en raquette. Ils sont d’ailleurs balisés à cet effet.
Nous nous trouvons maintenant sur une piste forestière alors que nous aurions pu rester encore un moment sur le sentier principal. Ci-dessous, d’où nous venons, avec l’arrivée, à droite, par le petit pont de bois, du sentier ignoré un peu plus tôt.
De plane et carrossable, la piste devient rugueuse et escarpée, ce qui nous permet de réchauffer un tant soit peu nos vieilles carcasses. Diable, dire qu’en début de séjour je me plaignais de la chaleur…
Mais, mais que fait Stefano ? Se serait-il transformé en statue de pierre ? Rien de tout ça. Il a seulement trouvé un rai de soleil et il tente de réchauffer ses mains. La peau de ses avant-bras n’est que chair de poule…
Alors que nous pensions avoir atteint la limite ombre-soleil, la piste fait un coude, balayant momentanément nos espoirs.
Mais c’est si joli que nous en oublions presque les affres du froid. L’herbe gelée craque sous nos pas.
Ça monte toujours. A l’ombre… Mais peut-être que, au terme de cette montée, nous aurons droit à un peu de chaleur ?
Derrière nous, les cimes sont baignées de soleil.
Mais tout est une question de temps, dirait quelqu’un que je connais bien… Tadam… Nous y sommes ! Je sens mes gènes de lézard revenir à la surface en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Nous nous arrêtons, le visage tourné vers le soleil, les yeux fermés, appréciant l’instant indescriptible par le bien-être qu’il nous procure.
Nous remarquons que quelques nuages commencent à s’accrocher aux montagnes. Nuages ou bancs de brouillard ? Devant nous, une longue ligne droite, bien ensoleillée, qui va nous mener à l’Alpe Sangiatto.
En contrebas, un des deux Laghi del Sangiatto. Il nous si semble hideux, ses rives piétinées par le bétail, ses eaux sombres, saumâtres et entachées de vase, que nous l’ignorons totalement. Ce n’est qu’en nous retournant, quelques dizaines de mètres plus loin, que nous appréhendons sa splendeur. Il dessine un œil. Et pas n’importe lequel : l’œil de Râ.
Les bâtiments de l’Alpe Sangiatto sont un peu plus loin.
Le fait que cette jolie fontaine soit à sec ne nous dérange pas trop : compte-tenu de la température, nous n’avons pas beaucoup tété nos CamelbaK. L’ombre qu’elle projette ressemble à une tête d’autruche.
Un panneau explicatif, en anglais, français, allemand et italien bien sûr, le premier du genre, fournit les explications suivantes :
Le fromager et les bergers sont présents à l’alpage de fin juin à fin septembre. Ils produisent du fromage « Bettelmatt », obtenu en transformant le lait cru entier, d’une traite. Le fromage est pressé et salé en saumure. L’affinage minimum est de 100 jours. Sur l’alpage, on trouve un local pour la transformation du lait, tandis que pour l’affinage, la cave est située près du village de Crampriolo, où l’on pratique l’agrotourisme.
Je rajouterais que seuls sept alpages fabriquent ce fromage, l’Alpe Sangiatto étant un de ces sept. Développé par les Walser (encore eux), ce fromage était utilisé comme paiement de la location des pâturages. Son nom dérive de « battel », qui signifie mendier et de « matt » qui signifie pâturage. Nous nous promettons de goûter ce fromage avant de terminer nos vacances.
Nous traversons l’alpage, au terrain relativement plat. Nous contemplons de loin le second lac.
La tendance s’accentue… Les nuages remontent de la vallée et s’installent.
Notre prochain objectif est une bochetta, la bochetta di Scarpia. Qu’est-ce qu’une bochetta ? C’est un col, étroit, qui permet le passage d’un versant à l’autre.
Lorsque nous y parvenons, les nuages nous ont rattrapés.
Nous franchissons la crête et commençons à descendre. Où, on ne sait pas trop encore… Stefano me dit que nous ne devrions pas tarder à apercevoir le Lago di Agaro, quelques 600 mètres plus bas.
Derrière nous, le ciel est encore dégagé.
Nous sommes sur les flancs du Monte Corbernas. Une grande traversée se profile.
Nous marchons à l’opposé du Lago di Agaro. Car, en montagne, le sentier emprunte rarement le plus court chemin. En premier lieu, nous devons rejoindre l’Alpe Pojala, dont nous voyons les bâtiments, tout au fond, avant le décrochement où coule le rio di Agaro.
La traversée est extrêmement plaisante. Le terrain est facile mais varié et intéressant. D’abord caché par les nuages, le Lago di Agaro se révèle enfin, derrière nous.
La bochetta di Scarpia est maintenant loin, bien loin. Et là encore, le sentier a été construit, comme en témoigne ce mur de soutènement.
Une heure et 30 minutes après avoir franchi la bocchetta, nous arrivons à l’Alpe Pojala.
Les algeco ne sont pas du plus bel effet, mais quoi de plus pratique lorsqu’on a besoin de place supplémentaire ?
Nous nous installons sur quelques pierres plates pour la pause sandwich. Le soleil se fait franc et nous apprécions sa douce chaleur, même si le gilet reste de rigueur.
Tandis que nous déjeunons, nous échafaudons des théories sur l’appartenance de ces terres louées aux Walsers. L’une de nos hypothèses nous semble plus solide que les autres. Nous la développons lentement, revenant en arrière lorsqu’une imprécision se profile, complétant les failles, cherchant des justifications jusqu’à ce que l’hypothèse devienne crédible et incontestable. Avez-vous entendu parler de Poialino Ier ? Non ? Je vais vous en conter l’histoire. Il y a fort longtemps, alors que ces terres n’étaient pas encore peuplées, une tribu de lapins envoya 7 éclaireurs à la recherche de terres accueillantes et propice au développement. Un de ces 7 lapins, qui étaient en réalité une femelle, découvrant ces vastes prairies verdoyantes et riches, y fonda une colonie. Il était écrit que le premier lapin mâle qui viendrait au monde serait déclaré roi et nommé Poialino Ier. Les 6 autres lapins essaimèrent dans les 6 autres alpages où le fromage Battelmatt est fabriqué.
Oublions un moment nos récits historique pour réfléchir à la suite de la balade. Descendre au Lago di Agaro ne nous emballe plus vraiment, puisque le brouillard (ou les nuages) semble s’y être installé.
D’un commun accord, nous décidons de changer de plan. Comme nous n’en n’avions qu’un seul, le plan A, nous sortons le GPS tout en aillant une bonne idée de l’alternative. Continuer vers le nord-est pour passer une autre bochetta – à moins que ce ne soit un col – et descendre vers le Lago di Devero. Le GPS nous confirme qu’un sentier existe, que le col à franchir s’appelle Passo Pojala et que nous pouvons effectivement rejoindre la rive est du lac pour rentrer à l’Alpe Devero en suivant une partie de notre itinéraire de la dernière fois.
Le Passo Pojala est quelque part par-là….
Le plan B est accepté par toutes les parties. Mais avant de l’entamer, nous nous étions promis d’aller voir le petit oratoire tout proche qui borde le sentier allant en direction d’Agaro. La statue de la Vierge et l’Enfant est une réplique d’une statue de bois d’origine bavaroise sculptée à Goms, dans la vallée éponyme, juste de l’autre côté du Simplon. La sculpture originale (qui date, si mes souvenirs sont bons du XII ou XIIème siècle) est conservée au musée de Croveo, un des villages le long de la route qui monte à l’Alpe Devero.
L’Alpe Pojala, vue depuis la petite chapelle.
Nous errons un peu pour trouver le bon sentier bien que nous ayons la direction générale. Il y a plusieurs traces rouge et blanche contradictoires. Nous traversons deux ou trois torrents avant de trouver la bonne sente.
Visuellement, le sentier se confond avec ce que nous appelons les social trails, ces sentiers dessinés par le bétail lorsqu’il se déplace de zone en zone. Allons-nous marcher sur le flanc de la Cima del Lago, à gauche, sur la même crête que le Monte Corbernas ? Ou allons-nous nous enfoncer dans la gorge où coule le Rio di Agaro ?
Ni l’un ni l’autre, le sentier grimpe sur la protubérance centrale qui court le long de la gorge.
Le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’allons pas vers le beau temps, mais ce n’est pas pire que ce qui se passe derrière nous. Au loin, l’Alpe Pojala avec, encore plus loin, l’ombre de la bochetta di Scarpia.
Le chemin se rapproche petit à petit du torrent. Nous supposons que le lac se trouve derrière ce petit col. Qui n’est pas le Passo Pojala.
La traversée du torrent d’où je sors victorieuse et surtout… sèche.
L’eau sort du lac sans trop de fracas.
Et voici notre première vision du Lago Poiala.
Il est temps de reprendre le fil de l’histoire ou plutôt le fil de notre histoire. Or, donc, dans des temps lointains, naquit le premier mâle issu d’un·e des 7 éclaireurs·ses ayant pour mission de rechercher des terres propices à l’établissement d’une colonie. Leur tâche n’était guère aisée car ils n’avaient ni cheval ni autre monture, excepté, occasionnellement, un chamois ou un bouquetin bienveillant qui les autorisait à monter sur leur croupe tout en les encourageant à s’y accrocher solidement, sous peine de lourdes chutes. Ils devaient franchir des montagnes élevées et abruptes et se faufiler sur le bord de précipices escarpés. Le simple passage d’un petit ru en cru pouvait s’avérer problématique ou nécessiter un détour important. Lorsque le premier mâle de la colonie de Pojala naquit, son nom était tout trouvé : Poialino Ier. Le « j » fut volontairement remplacé par un « i » afin que la prononciation de son prénom ne soit pas écorchée par les différents habitants des vallées, parlant des languages inconnus et gutturaux. Lorsque les Walsers arrivèrent, bien plus tard, il conclut un accord avec eux qui permit de pérenniser de la dynastie initiée. Le pacte était le suivant : les Walsers s’engageaient à ouvrir leurs étables au peuple de Poialino Ier durant l’hiver et à leur rétrocéder une faible partie de leur production de fromage. Les lapins pouvaient ainsi rester au chaud durant les longs mois hivernaux et le fromage, quoique ne constituant guère la nourriture privilégiée des léporidés, fournissait néanmoins de précieuses calories, fort appréciées en période de disette.
Nous explorons les environs dans l’attente de la prochaine éclaircie avant de poursuivre notre chemin. Sur les flancs du Pizzo Pojala, près d’un gros rocher, nous voyons des quadrupèdes marcher. Ils sont bien trop loin pour que nous puissions reconnaître chamois ou bouquetin ou constater si un lapin est accroché à leur croupe.
La sortie du lac, là où l’eau, quelques mètres plus loin, se jette en cascade dans la gorge.
Le ciel se dégage enfin, mais simultanément, une petite brise se lève, floutant la surface du lac en y faisant courir quelques risées. Du coup l’effet miroir s’amenuise…
Satisfaits, nous poursuivons notre chemin avec une cible bien visible : le Passo Pojala.
La montée est vive et nous arrivons sur le replat du col moins de vingt minutes après avoir quitté le lac.
Le Passo Pojala, et la vue vers l’est.
Le terrain qui s’ouvre devant nous n’est pas très différent. Des prés, de couleur fauve, à perte de vue.
D’ailleurs, fauve était la couleur de la robe de Poialino Ier. Qui fit des jaloux, le poil de ses congénères étant nettement plus foncé. Jalousie tant sur le plan esthétique (car une fois qu’une mode est lancée, nombreux sont celles et ceux qui se ruent pour suivre la tendance) que sur le plan de la sécurité. Aucun rapace ne pouvait repérer Poialino Ier lorsqu’il gambadait, insouciant dans la prairie, allant distraire et faire rire les vaches des Walsers afin qu’elles produisent plus de lait. Car le nombre de fourmes de Bettelmatt qui constituait le paiement des loyers n’était pas un nombre fixe mais un pourcentage de la production, de manière à ne pas affamer les Walsers en cas de baisse de rendement. Pour revenir à la couleur fauve, les plus inventifs avaient découvert qu’un bain de 15 minutes par semaine dans de l’eau de source enrichie d’une décoction de feuilles d’Arméria des Alpes et de quelques crottes bien rondes de chamois avaient pour effet d’éclaircir le poil. Les Walsers, un peu attendris par ces jeunes, s’occupaient de faire bouillir les feuilles d’Arméria des Alpes que les lapins allaient ramasser. Lorsque Poialino Ier se rendit compte des dangers que cela représentait pour cette espèce de fleur, il inversa la tendance en se roulant tous les jours dans de la boue afin s’assombrir son poil.
Le sentier est bien marqué, étroit et peu accidenté. Ce qui nous permet de marcher en mode tête-en-l’air ou oca giuliva, comme dit souvent Stefano. Nous papotons de choses et d’autres, très attentifs à la splendeur du paysage alentours.
Nous arrivons à l’Alpe Naga, constituée d’une seule étable.
La descente vers le Lago di Devero continue alors que nous nous rapprochons d’un torrent qui a creusé une petite gorge.
Le prochain alpage, l’Alpe della Valle n’est pas loin, juste au bout de ce plateau.
Une des constructions n’est plus que ruine éventrée.
L’autre constitue encore un abri solide.
Nous sommes arrivés au bout du plateau et devant nous commence une belle descente. Nous nous retournons une dernière fois pour contempler le chemin parcouru et dire au-revoir au royaume de Poialino Ier. Nous reviendrons ici, c’est certain.
Le sentier s’enfonce dans la forêt de mélèzes et très vite nous pouvons contempler le Lago di Devero. Initialement j’avais demandé à Stefano de remonter un peu vers le nord pour pouvoir rentrer par le côté ouest du lac, à mon avis plus pittoresque, mais un regard sur la montre stoppe net mon enthousiasme. Si nous voulons rentrer avant la nuit, nous ne pouvons guère traîner. Une raison de plus pour revenir, en été de préférence, lorsque le soleil est dans sa phase lève-tôt et couche-tard.
Nous retraçons une partie de l’itinéraire d’il y a quelques jours, comme prévu, mais cela n’est pas pour nous déplaire. Nous attrapons, par intermittence, une belle vue du lac, contemplons les troncs souvent sinueux et informes des mélèzes et apprécions les efforts fait par les anciens pour que, des centaines d’années plus tard, des randonneurs puissent les arpenter pour leur plaisir. Nous leurs en sommes tellement reconnaissants !
Arrivés à Campriolo, la lumière ne se prête pas au gaspillage de pixels. Pour ajouter un peu de diversité au retour, nous optons pour le retour à Devero par la route.
Cette maison, ou plutôt ce restaurant, serait, selon la presse (article paru le 13 juillet 2002, dans le journal La Stampa), la maison de Hänsel et Gretel. Il n’en est évidemment rien mais l’article vante les beautés de ce paradis sur terre qu’est ce petit village de Campriolo et plus encore le restaurant La Punta Fizzi.
Au bord de la route, des panneaux triangulaires blanc à bordure rouge fleurissent. Ils sont tous d’accord et interdisent formellement le passage de piétons, skieurs, et tout véhicule durant l’hiver. En cause, le versant d’une montagne, bien dégagé, propice aux avalanches.
Nous arrivons à Devero un peu avant 18h.
Je suis intriguée par ce grand bâtiment éventré, un peu en retrait.
C’est en fait une vieille auberge, l’Albergo Cervandone, fermée dans les années 1970 et qui, en décembre 2015, fut encore malmenée par un incendie qui détruisit son toit. Par chance, le vent fut favorable et évita que le feu ne se propage à la forêt voisine. Depuis, cette auberge cherche désespérément un acquéreur prêt à débourser 830’000 euros. Un architecte a même conçu un joli projet – Cervandone Hotel – encore enfermé dans un tiroir.
Nous rejoignons la voiture d’un pas léger. Mes chaussures ont fait merveille. A peine les avais-je enfilées que je les ai oubliées. Que demander de plus à une paire de chaussures de randonnée ? Rien. Absolument rien.
L’idée d’un arrêt à la pizzeria de Ponte nous traverse l’esprit. Mais hier, lors de notre passage à Crevoladossola, nous avons rempli le frigo de produits frais. Nous remettons la pizza à un jour ultérieur et rentrons, ravis de notre journée, à San Rocco.
Flore du jour
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
A l’Alpe Pojala.
Au Lago Poiala.
Au retour, en arrivant à l’Alpe Devero.